P228 Tabac et Syndrome métabolique du diabétique de type 2 - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
Le tabac est un facteur de risque cardiovasculaire modifiable, induisant et aggravant de l’insulinorésistance et des troubles métaboliques notamment chez les diabétiques de type 2.
Patients et Méthodes |
Il s’agit d’une étude transversale, cas témoins, de 190 hommes diabétiques type 2 (DT2) répartis en deux groupe le premier est celui des tabagiques (G1, n = 100), le deuxième groupe de DT2 (G2, n = 90) qui n’ont jamais fumé. Les différents paramètres du syndrome métabolique défini selon les critères de l’IDF (International Diabetes Federation) ont été étudiés dans les 2 groupes.
Résultats |
Le SM est associé au tabagisme. Il est recensé dans 70 % dans le G1 vs 53 % dans le G2 (p = 0,009). L’indice de masse corporelle était > 30 kg/m2 chez 24 % seulement des tabagiques vs 41 % chez les non fumeurs (p = 0,026). L’HTA est significativement plus fréquente dans le G1. La consommation de tabac de plus de 20 paquets-années est recensée dans la majorité des cas en présence de SM. Les anomalies lipidiques étaient surtout à type d’hypertriglycéridémie et d’hypo-HDLémie dans le premier groupe mais le p était non significatif, respectivement, 46 % vs 39 % et 50 % vs 41 %. Le sevrage tabagique est à l’origine d’une prise de poids modérée avec une diminution du tour de taille et améliorations des paramètres métaboliques.
Conclusion |
L’arrêt du tabac est classiquement recommandé pour diminuer le risque cardiovasculaire du DT2. Il permet une amélioration objective de l’insulinorésistance et des troubles lipidiques.
Sur le plan pratique, la prise de poids constitue une limite majeure au sevrage tabagique. Une activité physique progressive, régulière et appropriée après évaluation cardiovasculaire des DT2 permet de palier à la prise de poids décrite.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A92-A93 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.