Médicaments de rhumatologie retirés du marché - 04/01/11
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Résumé |
L’arrêt de commercialisation d’un médicament relève soit du libre choix du laboratoire, soit d’une décision des autorités de santé. Dans le premier cas, il obéit à une logique industrielle et concerne habituellement des spécialités tombées en désuétude qui, à l’instar de l’auranofine ou du pyritinol dans la polyarthrite rhumatoïde, ou encore du fluor dans l’ostéoporose, furent victimes de l’arrivée dans leur classe de produits plus efficaces ou moins nocifs. Dans la seconde hypothèse, le retrait d’une molécule sanctionne l’abrogation de son autorisation de mise sur le marché, son rapport bénéfice/risque se révélant défavorable au quotidien. Il s’agit alors d’une mesure généralement salutaire, surtout si elle intéresse un médicament appartenant à une famille richement dotée. La suppression de plusieurs anti-inflammatoires non stéroïdiens (isoxicam, oxyphenbutazone, pirprofène, rofécoxib, valdécoxib, lumiracoxib…) en est l’illustration. Certains retraits prêtent en revanche à discussion, qu’ils soient imputables à une firme pharmaceutique (chymopapaïne) ou motivés par des raisons sanitaires (benzbromarone) parce qu’ils privent le prescripteur d’alternatives utiles, voire indispensables.
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