Allergen-specific immunotherapy, together with drugs and allergen avoidance, is a cornerstone in the management of respiratory allergy. The traditional subcutaneous route is burdened by the risk of severe adverse events; therefore, safer routes of administration (e.g. local routes) have been developed and are being investigated. Controlled clinical trials have failed to demonstrate the clinical efficacy and the safety of oral or bronchial administration, and these routes have been abandoned. Local nasal immunotherapy proved effective and safe in 17 of 18 controlled trials; thus it could be considered to be a viable route of immunotherapy. Nevertheless, nasal immunotherapy is effective in rhinitis only and requires a particular administration technique; therefore, its use is slowly declining. In contrast, the efficacy of sublingual administration in the treatment of asthma and rhinitis in adults and children is supported by numerous controlled trials. The safety profile, assessed in clinical trials and post-marketing surveillance studies, is satisfactory; the most frequent side effects are gastrointestinal complaints, which can be easily managed by proper adjustment of the dose. The World Health Organization now considers sublingual immunotherapy as a valid alternative to the subcutaneous route, including its use in children. The long-lasting efficacy of treatment via the sublingual route has been documented recently but a number of points still need to be investigated, including mechanisms of action, optimal dosage, cost-effectiveness and patient's adherence.

L'immunothérapie spécifique, ainsi que les drogues et l'éviction l'allergène, est très importante dans la gestion de l'allergie respiratoire. L'immunothérapie sous-cutanée traditionnelle est chargée du risque d'événements défavorables graves ; donc, les voies d'administration plus sûres (ou voies locales) ont été étudiées et développées. Les études n'ont pas démontré l'efficacité clinique et la sûreté de l'administration orale et bronchique, et ces voies d'administration ont été abandonnées. L'immunothérapie nasale locale a démontré être efficace et sûre dans 17 entre 18 études contrôlées ; ainsi on la considère comme un itinéraire viable de l'immunothérapie. Néanmoins, l'immunothérapie nasale n'est efficace que contre la rhinite, mais elle exige une technique particulière d'administration et n'est plus guère utilisée. L'immunothérapie sublinguale est soutenue par de nombreuses études montrant son efficacité contre l'asthme et la rhinite chez les adultes et les enfants. Le profil de sûreté, évalué dans des épreuves cliniques et des études postmarketing de surveillance, est satisfaisant ; les effets secondaires les plus fréquents sont des troubles gastro-intestinaux, qui peuvent être facilement contrôlés par l'ajustement approprié des doses. L'immunothérapie sublinguale est maintenant également acceptée par l'Organisation mondiale de la santé chez les enfants comme alternative valide à la voie sous-cutanée. Bien que l'efficacité durable ait été récemment documentée pour la voie sublinguale, plusieurs points doivent toujours être élucidés, y compris les mécanismes d'action, dosage, rentabilité, et adhérence optimaux.