Management of blood glucose in patients with stroke - 04/01/11
Abstract |
Stroke is a leading cause of death worldwide and the most common cause of long-term disability amongst adults, more particularly in patients with diabetes mellitus and arterial hypertension. Increasing evidence suggests that disordered physiological variables following acute ischaemic stroke, especially hyperglycaemia, adversely affect outcomes. Post-stroke hyperglycaemia is common (up to 50% of patients) and may be rather prolonged, regardless of diabetes status. A substantial body of evidence has demonstrated that hyperglycaemia has a deleterious effect upon clinical and morphological stroke outcomes. Therefore, hyperglycaemia represents an attractive physiological target for acute stroke therapies. However, whether intensive glycaemic manipulation positively influences the fate of ischaemic tissue remains unknown. One major adverse event of management of hyperglycaemia with insulin (either glucose-potassium-insulin infusions or intensive insulin therapy) is the occurrence of hypoglycaemia, which can also induce cerebral damage. Novel insights into post-stroke hyperglycaemia management have been derived from continuous glucose monitoring systems (CGMS). This article aims: 1) to describe the adverse effects of hyperglycaemia following acute ischaemic stroke and the risk associated with iatrogenic hypoglycaemia; 2) to summarise the evidence from current glucose-lowering treatment trials; and 3) to show the usefulness of CGMS in both non-diabetic and diabetic patients with acute stroke.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont une cause fréquente de mortalité et d’invalidité au long cours dans la population adulte, en particulier parmi les patients atteints de diabète sucré et/ou d’hypertension artérielle. De nombreuses observations ont montré que les perturbations des fonctions physiologiques secondaires à l’AVC, et tout spécialement l’hyperglycémie, affectent défavorablement le pronostic. L’hyperglycémie post-AVC est fréquente (touchant jusqu’à 50% des patients) et peut être relativement prolongée, que le sujet soit diabétique ou non. Il a été démontré que l’hyperglycémie exerçait des effets délétères à la fois sur la récupération clinique et sur l’évolution des lésions cérébrales évaluées par l’imagerie médicale. Dès lors, l’hyperglycémie représente une cible physiologique intéressante dans la prise en charge des AVC. Cependant, il reste à apporter les preuves qu’une manipulation intensive de la glycémie influence positivement le pronostic cérébral. En effet, un événement indésirable sérieux de la correction de l’hyperglycémie par l’insuline (que ce soit par une perfusion combinée « glucose-potassium-insuline » ou par une insulinothérapie intraveineuse intensive) est la survenue d’une hypoglycémie qui, elle-même, peut entraîner des dommages cérébraux graves. Aussi, la détection et le traitement de l’hyperglycémie post-AVC pourraient bénéficier du recours à un système d’enregistrement continu des concentrations de glucose (CGMS). Cet article a pour but de rappeler brièvement les conséquences d’une hyperglycémie aiguë post-AVC et les risques associés à une hypoglycémie iatrogène, de résumer les principales données des essais cliniques qui ont tenté de contrôler l’hyperglycémie post-AVC et de décrire l’utilité des systèmes CGMS chez les patients avec ou sans diabète exposés à un AVC.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Stroke, Diabetes, Hyperglycaemia, Hypoglycaemia, Insulin therapy, CGMS, Review
Mots clés : Accident vasculaire cérébral, Diabète, Hyperglycémie, Hypoglycémie, Insulinothérapie, CGMS, Revue
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Vol 36 - N° S3
P. S94-S99 - octobre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.