Troubles affectifs et antidépresseurs : innovations thérapeutiques - 14/01/11
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Résumé |
À l’instar d’autres troubles psychiatriques, les hypothèses étiopathologiques de la dépression se sont largement fondées sur la découverte fortuite de traitements pharmacologiques efficaces dans cette maladie. Réciproquement, l’innovation thérapeutique s’est ensuite nourrie de ces hypothèses pour stimuler le développement de nouvelles molécules. Nous proposons ici d’étudier le développement des traitements pharmacologiques à travers les différents modèles neurobiologiques et moléculaires proposés dans la dépression. Nous partirons ainsi de l’hypothèse monoaminergique qui postule l’existence d’un déficit dans la transmission des monoamines (noradrénaline et sérotonine). Si ce modèle a longtemps pu fournir un premier niveau d’explication de l’action des molécules antidépressives, les limitations ont été pointées. Ces insuffisances ont pu déboucher sur un cadre théorique se prêtant particulièrement bien aux exigences de l’expérimentation pharmacologique : le modèle de stress de la dépression. Dès lors, d’autres phénomènes moléculaires et cellulaires ont pu être observés sous l’influence du stress, réversibles sous traitements antidépresseurs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
As it is the case in other psychiatric disorders, etiopathogenic hypotheses of depression have chiefly been shaped by the fortuitous discovery of antidepressive drugs. Reciprocally, these hypotheses have largely influenced later innovation in therapeutic drugs. In this paper, we aimed to study the development of pharmacological treatments through the different neurobiological and molecular models proposed in depressive illness through the last half-century. We first started by the monoaminergic hypothesis who postulates the existence of a deficit in monoamine transmission (norepinephrine and serotonine). We also discuss of drugs involving other neurotransmitters than the classic monoamines.
If this monoaminergic hypothesis has long provided a first level of explanation for the action of antidepressant drugs, limitations have been pointed out. In the last 15 years, another model for the study of depression has clearly emanated: the stress model of depression. A possible reason for the success of this new hypothesis is its ability to provide a satisfying framework to experimental studies, in man and in animal. In this new background, numerous molecular and cellular events have been observed under the influence of stress, and these injuries appear to reverse with antidepressants. It thus seems that antidepressant agents have the ability to opposite the impact of stress through molecular actions, which directly or indirectly influence neuroplasticity.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Dépression, Antidépresseur, Sérotonine, Noradrénaline, Neuroplasticité
Keywords : Depression, Antidepressant, Serotonine, Norepinephrine, Neuroplasticity
Plan
Vol 36 - N° S6
P. S183-S187 - décembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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