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Complications de la chirurgie radicale des cancers de l’ovaire de stade avancé - 20/01/11

Doi : 10.1016/j.gyobfe.2010.08.017 
E. Chéreau a, , M. Ballester a, B. Lesieur a, F. Selle b, C. Coutant a, R. Rouzier a, E. Daraï a
a Service de gynécologie-obstétrique et médecine de la reproduction, hôpital Tenon, AP–HP, 4, rue de la Chine, 75020 Paris, France 
b Service d’oncologie, hôpital Tenon, AP–HP, université Pierre-et-Marie-Curie Paris-VI, 4, rue de la Chine, 75020 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Le traitement du cancer de l’ovaire de stade avancé comporte idéalement une chirurgie aboutissant à une résection complète, premier facteur pronostique. Cette chirurgie nécessite le plus souvent des résections étendues (gestes chirurgicaux pelviens, curages ganglionnaires étendus, résections digestives parfois multiples et gestes sus-mésocoliques). Elle est source de complications postopératoires non spécifiques (fièvre, complications pariétales, infections) et de complications spécifiques dépendantes des gestes effectués. Elle impose le plus souvent une résection du péritoine des coupoles diaphragmatiques dans 10 à 100 % des cas, une résection digestive dans 20 à 100 % des cas, une splénectomie dans 1 à 33 % des cas, une pancréatectomie dans 0 à 11 % des cas, une résection de métastases hépatiques dans 0 à 16 % des cas et une cholécystectomie dans 2 à 20 % des cas. Les principales complications rapportées sont les fistules digestives (1,4 à 8,2 %), les lymphocèles (0,6 à 32 %), les complications septiques (3,7 à 41,4 %) et les complications pulmonaires (0 à 59 %) en cas de chirurgie des coupoles diaphragmatiques. La mortalité postopératoire varie de 0,3 à 5,7 %. Enfin, la chirurgie radicale permet d’augmenter le taux de cytoréduction complète au prix d’une morbi-mortalité postopératoire non négligeable. Ces complications peuvent grever la survie globale de ces patientes, il est donc indispensable d’évaluer le risque de survenue de ces complications pour en informer les patientes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Treatment of advanced ovarian cancer should include surgery with optimal cytoreduction, which is the first prognosis factor. This surgery usually requires extensive resection (pelvic surgery, extensive lymphadenectomy, upper abdominal surgery and sometimes multiple intestinal resection). The complete surgery usually requires a resection of the diaphragm peritoneum in 10 to 100% of cases, intestinal resection in 20 to 100% of cases, splenectomy in 1 to 33% of cases, pancreatectomy in 0 11% of cases, resection of liver metastases in 0 to 16% of cases and cholecystectomy in 2 to 20% of cases. The main complications reported were digestive fistula (1.4 to 8.2%), lymphocyst (0.6 to 32%), septic complications (3.7 to 41.4%) and pulmonary complications (0 to 59%) in case of diaphragmatic surgery. The postoperative mortality ranges from 0.3 to 5.7%. Radical surgery increases the rate of complete cytoreduction with significant morbidity and postoperative mortality. Because these complications decrease survival, it is essential to assess the risk of occurrence of these events to inform patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Cancer de l’ovaire de stade avancé, Chirurgie radicale, Chirurgie complète, Morbidité, Survie

Keywords : Advanced ovarian cancer, Radical surgery, Complete surgery, Morbidity, Survival


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Vol 39 - N° 1

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