Réseaux épileptogènes associés aux dysplasies corticales et aux tumeurs dysembryoplasiques neuroépithéliales - 23/02/11
Résumé |
Introduction |
Dans la plupart des cas d’épilepsies partielles pharmaco- résistantes, le problème-clé est la détermination précise de la topographie et de l’extension de la Zone Epileptogène (ZE).
Objectifs et méthodes |
Nous avons donc utilisé un outil récemment mis au point (Bartolomei et al, Brain 2008), permettant de quantifier l’épileptogénicité de différentes structures intracérébrales ; il s’agit de l’Index d’Epileptogénicité (IE), qui analyse les paramètres spectraux et temporels de la décharge épileptique. Cette méthode permet de mesurer la capacité qu’a une structure cérébrale donnée à générer des décharges rapides et le temps qu’elle met à être impliquée dans la crise. Cet IE a été calculé chez 36 patients explorés par électrodes intracérébrales (SEEG), et présentant une épilepsie partielle pharmaco-résistante lésionnelle (sur dysplasie corticale focale, ou lésion développementale type DNET).
Résultats |
Dans notre population, 31 % des patients avaient une seule structure épileptogène (ZE d’organisation focale), alors que 61 % avaient une organisation régionale (en réseau) de leur ZE et 8 % une organisation bilatérale de celle-ci. Par ailleurs, plus le nombre de structures présentant un IE était élevé, moins le résultat post-opératoire était satisfaisant.
Discussion et conclusion |
Ainsi, dans le cas des épilepsies lésionnelles, la détermination de l’IE peut s’avérer utile pour quantifier l’épileptogénicité relative de différentes structures cérébrales, pour déterminer l’extension de la ZE, et pour potentiellement optimiser l’étendue de la résection chirurgicale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 167 - N° S1
P. S14 - janvier 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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