Maux du travail : dégradation, recomposition ou illusion ? - 23/02/11

Doi : 10.1016/j.soctra.2010.12.001 
Michel Lallement a, , Catherine Marry b , Marc Loriol c , Pascale Molinier d , Michel Gollac e , Pascal Marichalar b , Emmanuel Martin b
a CNAM, analyse sociologique du travail, de l’emploi et des organisations, LISE CNRS UMR 5262, 2, rue Conté, 75003 Paris, France 
b Équipe PRO, UMR 8097, centre Maurice-Halbwachs, campus ENS Jourdan, 48, boulevard Jourdan, 75014 Paris, France 
c CNRS FRE 3319, laboratoire Georges-Friedmann, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 16, boulevard Carnot, 92340 Bourg-La-Reine, France 
d UTRPP, EA 3413, UFR Lettres, Sciences de l’Homme et des Sociétés, université Paris 13, campus de Villetaneuse, 99, avenue Jean-Baptiste-Clément, 93430 Villetaneuse, France 
e Centre de recherche en économie et statistiques (CREST), 15, boulevard Gabriel-Peri, 92245 Malakoff cedex, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Dans l’espace public français, l’attention a été largement portée ces dernières années sur les effets délétères des nouvelles formes d’organisation du travail. Le stress, la souffrance, le burn out, les risques psychosociaux, les suicides sont des thématiques qui mobilisent experts, médias et hommes politiques. Qu’ont à dire les sciences sociales à ce sujet ? Plusieurs réponses sont ici proposées. Elles opposent au premier chef les chercheurs qui regardent les maux du travail comme des constructions sociales à ceux qui les analysent comme les implications du mouvement d’intensification de l’activité productive.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

In recent years, the attention of French public opinion has been focused on the noxious effects of new ways of organizing work. Stress, “suffering”, burnout, psychosocial risks and suicides are topics that have brought experts, the media and politicians into action. What do the social sciences have to say about this? Among the several reactions presented, the principal contrast arises between those who analyze the ills of work as “social constructions” and those who see them as the implications of a trend toward intensifying job-related activities.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Organisation du travail, Maladies professionnelles, Stress, Souffrance, Suicide, Syndicats

Keywords : Organization of work, Occupational illnesses, Stress, Suffering, Suicide, Labor unions, France


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Vol 53 - N° 1

P. 3-36 - janvier 2011 Retour au numéro
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