Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) constitue une cause fréquente des hyperandrogénies de l'adolescente. Dans sa forme complète postménarchale, ce syndrome doit associer deux signes cliniques, deux signes biologiques et deux signes échographiques caractéristiques. Plusieurs facteurs ont permis de mieux analyser les différentes formes cliniques du SOPK de l'adolescente et d'identifier les pièges diagnostiques à un âge de la vie où ce diagnostic engage un traitement de plusieurs années et interpelle l'adolescente sur son avenir gynécologique. Au cours des trois dernières années, nous avons pris en charge dans le service 45 adolescentes qui présentaient une hyperandrogénie principalement d'origine ovarienne : 32 avaient un SOPK et 13 une hyperandrogénie ovarienne fonctionnelle (HOF), définie par un tableau clinique et biologique de SOPK, sans images échographiques. Dans cette étude, nous décrivons, à partir d'une expérience personnelle ainsi que des données récentes de la littérature, les formes cliniques du SOPK qui sont rencontrées en période péripubertaire : la forme postménarchale typique, la forme préménarchale, la forme postpubarche précoce, la forme postpuberté précoce, la forme familiale et la forme avec insulinorésistance.

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