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Dix ans de diagnostic génomique viral : leçons et perspectives - 15/04/11

Doi : 10.1016/j.tracli.2011.01.007 
P. Morel
Établissement français du sang de Bourgogne Franche-Comté, 1, boulevard A.-Fleming, 25000 Besançon, France 

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Résumé

Le diagnostic génomique viral est réalisé systématiquement sur les dons de sang en France depuis le 01/07/2001. C’est l’histoire d’une décision controversée. « L’inacceptable risque VIH », dans le contexte du début des années 2000, a pesé sur cette décision. Le bilan de ces presque dix ans est réalisé au vu des avancées escomptées de ce nouvel outil de dépistage des agents infectieux en transfusion et confirme la pertinence des modèles des experts. Sur les 22,3 millions de dons de la période (2001–2009), 22 dons ont été écartés du seul fait du diagnostic génomique viral, pour le virus de l’hépatite C (n=11) et pour le virus de l’immunodéficience humaine (n=11). Le diagnostic génomique viral a contribué à l’amélioration du fonctionnement des activités de la chaîne transfusionnelle afin de garantir la disponibilité des produits sanguins. En matière de réactivité vis-à-vis d’agents infectieux émergents, l’action menée vis-à-vis du virus du Nil Occidental est exemplaire, mais le diagnostic génomique viral n’a pas été une aide dans les autres crises du même ordre. L’arrêt du dosage des transaminases est à porter au crédit du diagnostic génomique viral. Le risque de contamination de la méthode par les produits d’amplification s’est vérifié et la prudence en la matière reste de mise. Le diagnostic génomique viral est maintenu et a franchi en 2010 une nouvelle étape avec l’introduction d’un automate, en abandonnant le dépistage en pool et en généralisant le dépistage du virus de l’hépatite B. La poursuite du diagnostic génomique viral pourrait être révisée lorsque les méthodes d’inactivation des pathogènes seront en place pour tous les produits sanguins.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Nucleic acid testing has been routinely performed in all blood donations in France since July 1st 2001. This is the story of a controversial decision. “The unacceptable HIV risk” in the context of the early 2000s influenced the decision. The results achieved over these past 10years are analyzed given the expected progress of this new screening tool for infectious agents in transfusion. They confirm the relevance of models used by experts in 2000. Out of 22.3 million donations over the period (2001–2009), 22 donations have been rejected because of nucleic acid testing positive for hepatitis C virus (n=11) and human immunodeficiency virus (n=11). Nucleic acid testing has contributed to improve the functioning of the transfusion chain activities in order to ensure the availability of blood products. In terms of reactivity against emerging infectious agents, its role in the West Nile virus (WNV) outbreak is exemplary, but it did not play a similar role in crises of the same order. ALT determination has been stopped thanks to nucleic acid testing. The risk of contamination of the method by amplification products has been confirmed and caution is still required. Nucleic acid testing is being maintained and reached a new milestone in 2010 with the implementation of a full automated system, meanwhile pool screening was given up and hepatitis B virus screening became widespread. Nucleic acid tests will probably be revised when all blood products are pathogen-inactivated.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Transfusion, DGV, Qualification biologique des dons, VIH, VHC

Keywords : Transfusion, NAT, Blood screening, HIV, VHC


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Vol 18 - N° 2

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