Nuclear-DNA markers confirm the presence of two anchovy species in the Mediterranean - 01/01/04
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Abstract |
Morphometric, allozymic, and mitochondrial DNA variability previously indicated that the Mediterranean anchovy Engraulis encrasicolus includes two distinct forms, one of the inshore habitat, and the other one of the open-sea habitat. Here, we showed that the two forms significantly differ by several morphological characters. To test the hypothesis, proposed previously, that the two forms are distinct biological species, we used length-polymorphic, exon-primed intronic PCR markers from the creatine-kinase multigenic family and genetically characterized anchovy samples collected in the northwestern Mediterranean and in the eastern Atlantic. Large genetic differences were found between the two forms (Weir and Cockerhamʼs to 0.586). In contrast, geographic variation in the open-sea form at the scale of the eastern Atlantic/northwestern Mediterranean was weak ( to 0.042). This again demonstrated considerable restriction to nuclear gene flow between inshore and open-sea anchovy populations. In addition to previous results from allozymes, this confirmed their status as distinct biological species, namely Engraulis albidus sp. nov. and Engraulis encrasicolus L. To cite this article: P. Borsa et al., C. R. Biologies 327 (2004).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Des résultats antérieurs sur la variabilité morphométrique et les polymorphismes allozymique et de lʼADN mitochondrial ont montré que lʼanchois Engraulis encrasicolus comprenait deux formes distinctes en Méditerranée, une de lʼhabitat côtier, lʼautre du large. Ici, nous montrons que les deux formes diffèrent de façon significative par plusieurs morphologiques. Nous utilisons comme marqueurs génétiques des introns de la famille multigénique de la créatine-kinase, amplifiés par PCR à partir dʼamorces situées dans les exons, polymorphes en longueur, pour analyser des échantillons dʼanchois de la Méditerranée nord-occidentale et de lʼAtlantique oriental, afin de tester lʼhypothèse, proposée antérieurement, que les formes côtière et océanique consistent en deux espèces biologiques distinctes. Des différences génétiques importantes ont été à nouveau observées entre les deux formes à quelques dizaines de kilomètres de distance ( de Weir et Cockerham compris entre 0,397 et 0,586), alors que les différences géographiques entre populations de la forme océanique étaient faibles à lʼéchelle de lʼAtlantique oriental et de la Méditerranée ( à 0,042). Ceci, joint aux résultats antérieurs sur les allozymes, démontre une restriction importante du flux génique nucléaire entre les populations côtières et océaniques de lʼanchois européen et permet de confirmer la présence dʼespèces biologiques distinctes, nommément Engraulis albidus sp. nov. et Engraulis encrasicolus L. Pour citer cet article : P. Borsa et al., C. R. Biologies 327 (2004).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : gene flow, reproductive isolation, Atlantic, Mediterranean, Engraulis spp., morphometrics, systematics
Mots-clés : flux génique, isolement reproducteur, Atlantique, Méditerranée, Engraulis spp., morphométrie, systématique
Plan
Vol 327 - N° 12
P. 1113-1123 - décembre 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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