Traitement de l’instabilité objective de rotule par transfert actif du droit interne et ostéotomie tubérositaire : une technique originale - 23/05/11
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De nombreuses techniques chirurgicales du ligament fémoro-patellaire médial ont été récemment proposées avec pour toutes des difficultés à identifier le point d’encrage fémoral et à déterminer à quel degré de flexion du genou tendre le transplant. P. Burdin a proposé une approche différente et originale consistant en la réalisation d’un transfert musculaire du Gracilis au bord médial de la patella permettant d’obtenir une mise en tension progressive du transfert au cours de la flexion du genou par réflexe myotatique dont nous rapportons ici les résultats. Nous avons évalué rétrospectivement 17 genoux traités pour une instabilité fémoro-patellaire par cette technique que nous détaillons. Deux genoux présentaient une instabilité fémoro-patellaire subjective et 15 genoux présentaient une instabilité fémoro-patellaire objective avec un âge moyen de 17,4ans (huit à 47ans) lors du premier épisode de luxation. Deux instabilités étaient secondaires à une pathologie neuromusculaire évoluée. Deux genoux avaient déjà subi deux tentatives de stabilisation. Quinze genoux présentaient une dysplasie trochléenne (quatre stades A, huit stades B et trois stades C). L’âge moyen lors de l’intervention de 28,2ans (16 à 47ans). Le transfert du Gracilis a été associé dans 15 cas à un abaissement de la tubérosité tibiale antérieure (10mm en moyenne). Aucune fracture de la patella n’est survenue. Un déficit sensitif persistant de la branche antérieure du nerf saphène interne a été observé dans 15 cas. Un genou gardait des douleurs et une instabilité subjective pour lesquelles une prothèse totale de genou a été réalisée à trois ans de l’intervention. Le recul moyen à la révision était de 5,5 ans (18 mois à 16,5ans). Aucune récidive de luxation n’a été rapportée. Huit genoux conservaient une instabilité subjective. Les scores SF-36 et IKDC étaient bons ou excellents dans 12 cas et le KOOS dans 13 cas. Radiologiquement, une bascule patellaire persistait dans six cas sur 14, une translation persistait dans deux cas sur 14 et une patella baja secondaire a été observé. Une arthrose fémoro-patellaire médiale était observée dans cinq cas : un cas IWANO stade I et quatre cas IWANO stade II. Ces résultats satisfaisants acquis semblent stables dans le temps et ont été acquis par un geste, simple à morbidité réduite permettant d’éviter un déplacement important de la tubérosité tibiale antérieure pour stabiliser l’appareil extenseur. On peut ainsi espérer avoir retardé la survenue, sans doute inévitable, de l’arthrose fémoro-patellaire secondaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Aileron rotulien interne, Luxation récidivante de rotule, Transfert musculaire, Droit interne, Rotule haute
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 97 - N° 4S
P. S82-S88 - juin 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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