En France, la démence de type Alzheimer touche 850000 personnes actuellement. Il est donc primordial d’apporter de nouvelles approches thérapeutiques afin d’aider cette population en constante évolution. Parmi elles, la thérapie écosystémique applique une approche cognitivocomportementale auprès du patient, tout en apportant un soutien écologique sur les moyens de communication à son entourage. Afin d’estimer l’intérêt de cette thérapie, nous avons utilisé le Rivermead Behavioral Memory Test (RBMT III), outil évaluant la mémoire écologique, pour comparer une population A composée de cinq patients MMS inférieur à 14 ayant suivi une thérapie écosystémique, à une population B de cinq patients également de mêmes stades, n’ayant pas été pris en charge. Notre étude a révélé que la population A avait obtenu des scores supérieurs à ceux de la population B dans la majorité des épreuves. Enfin, la population A, ayant de meilleurs scores aux épreuves différées que la population B, semble garder les informations plus longtemps en mémoire. Cette étude nous a donc montré que l’approche écosystémique améliore les capacités mnésiques. Cela nous permet de poser l’hypothèse selon laquelle une thérapie écologique de la communication influerait sur les capacités cognitives à plus long terme.

In France, Alzheimer’s disease affects 850,000 people currently. It is therefore essential to create new therapeutic approaches to assist this population which is in constant evolution. Among them, the ecosystemic therapy applies a cognitive behavioral approach to the patient while providing support to the means of communication on his family. To estimate the value of this therapy, we have chosen to use the RBMT III, which assesses ecological memory, to compare a population A composed of five MMS inferior to 14 patients treated by an ecosystemic therapy, with a population B including five other patients, at the same stage but without any rehabilitation. Our study showed that the A population had performed better in most tests. Finally, the population A, with better scores on tests, seems to retain the information longer in memory. This study has shown that the ecosystemic approach improves memory’s capacity significantly. This allows us to hypothesize that an ecosystemic therapy of communication would affect the cognitive abilities in the longer term.