Avant-propos à la 2e édition - 28/06/11
Ce nouvel avant-propos ne remet nullement en question la teneur de l’avant-propos de la première édition qui reste toujours d’actualité. Il vise simplement à expliquer les raisons de toutes les modifications et ajouts apportés à cette deuxième édition.
Il nous a tout d’abord semblé utile de présenter dans un chapitre supplémentaire quelques-unes des diverses techniques ostéopathiques qui semblent être l’objet d’un engouement grandissant auprès de certains de nos jeunes collègues, probablement du fait de leur dangerosité moindre et de leur plus grande facilité d’exécution par rapport aux techniques traditionnelles comportant une impulsion (thrust technics). Plus douces et moins agressives, quoique souvent moins spectaculaires, elles ont effectivement leur place dans cet ouvrage consacré à l’ostéopathie dite structurelle. Cependant, du fait de leur efficacité variable, il convient dès à présent d’émettre une réserve à leur emploi inconsidéré, celle de toujours évaluer soi-même leur efficacité avant de les adopter de manière habituelle, quitte à les abandonner si elles déçoivent.
Enfin, comme la nomenclature anatomique internationale semble de plus en plus utilisée dans les congrès ou les séminaires de formation, nous avons choisi d’introduire ces modifications, dans la mesure du possible. Nous espérons donc qu’après la lecture de ce livre, sur le plan osseux, les «scapula», «ulna», «patella», «fibula», «talus», «os naviculaire»… n’auront plus de secret pour vous, de même que les «dent de l’axis», «élévateur de la scapula», «névralgies fémorales»… Il est évident à notre avis que dans le langage courant, les termes anciens comme l’omoplate, le cubitus, la rotule, le péroné, l’astragale, l’odontoïde, l’angulaire de l’omoplate, les névralgies crurales… resteront encore longtemps populaires auprès de nos patients et sont loin d’être abandonnés!
En conclusion, espérons que toutes ces nouveautés ne vous décourageront pas car la médecine manipulative ostéopathique permet dans de nombreuses circonstances d’apporter une explication diagnostique logique à des doléances souvent rebelles depuis longtemps et d’offrir une solution thérapeutique appropriée efficace la plupart du temps, et sans danger, expliquant son succès croissant auprès du grand public.
Au terme de ce deuxième avant-propos, nous n’oublierons pas de remercier tous ceux qui ont contribué à nous faire part de leurs réflexions et suggestions, en particulier toute l’équipe enseignante du GEMMIF (Groupe d’enseignement de médecine manuelle d’Île-de-France), qui partage avec nous cette soif d’enseigner depuis une vingtaine d’années : les docteurs Joëlle d’Alberti Le Floc’h, Jean-Claude Goussard, Dominique Lecamp, Jean Mahoué, Philippe Richard. Nous remercions en particulier le docteur Jean Lecacheux qui a accepté de nous faire profiter de son expérience de médecin d’un club sportif professionnel de haut niveau pour conseiller quelques exercices d’auto-étirements utiles à faire chez soi. Nous y associerons madame Martine Castelain pour son travail dactylographique et madame Song-Loubeau Suon pour son talent de graphiste.
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