S'abonner

DNA barcoding of African fruit bats (Mammalia, Pteropodidae). The mitochondrial genome does not provide a reliable discrimination between Epomophorus gambianus and Micropteropus pusillus - 22/07/11

Doi : 10.1016/j.crvi.2011.05.003 
Nicolas Nesi a, b, Emmanuel Nakouné c, Corinne Cruaud d, Alexandre Hassanin a, b,
a UMR 7205, origine, structure et évolution de la biodiversité, département systématique et évolution, Muséum national d’histoire naturelle, case postale no 51, 55, rue Buffon, 75005 Paris, France 
b Service de systématique moléculaire, département systématique et évolution, Muséum national d’histoire naturelle, 43, rue Cuvier, 75005 Paris, France 
c Laboratoire des arbovirus, virus des fièvres hémorragiques, virus de la grippe et rage, institut Pasteur de Bangui, BP 923 Bangui, Central African Republic 
d Genoscope, Centre national de séquençage, 2, rue Gaston-Crémieux, CP5706, 91057 Evry cedex, France 

Corresponding author.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 11
Iconographies 6
Vidéos 0
Autres 0

Abstract

Sequences of the mitochondrial cytochrome c oxidase subunit I (COI) gene have been shown to be useful for species identification in various groups of animals. However, the DNA barcoding approach has never been tested on African fruit bats of the family Pteropodidae (Mammalia, Chiroptera). In this study, the COI gene was sequenced from 120 bats collected in the Central African Republic and belonging to either Epomophorus gambianus or Micropteropus pusillus, two species easily diagnosed on the basis of morphological characters, such as body size, skull shape and palatal ridges. Two additional molecular markers were used for comparisons: the complete mitochondrial cytochrome b gene and the intron 7 of the nuclear β-fibrinogen (FGB) gene. Our results reveal an unexpected discordance between mitochondrial and nuclear genes. The nuclear FGB signal agrees with our morphological identifications, as the three alleles detected for E. gambianus are divergent from the fourteen alleles found for M. pusillus. By contrast, this taxonomic distinction is not recovered with the analyses of mitochondrial genes, which support rather a polyphyletic pattern for both species. The conflict between molecular markers is explained by multiple mtDNA introgression events from M. pusillus into E. gambianus or, alternatively, by incomplete lineage sorting of mtDNA haplotypes associated with positive selection on FGB alleles of M. pusillus. Our work shows the failure of DNA barcoding to discriminate between two morphologically distinct fruit bat species and highlights the importance of using both mitochondrial and nuclear markers for taxonomic identification.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Les séquences du gène mitochondrial de la première sous-unité de la cytochrome c oxydase (COI) sont de plus en plus utilisées comme « codes-barres ADN » pour identifier les espèces animales. Toutefois, cette approche n’a jamais été testée sur les chauves-souris frugivores d’Afrique. Lors de cette étude, le gène COI a été séquencé à partir de 120 chauves-souris collectées en République centrafricaine et appartenant à Epomophorus gambianus et Micropteropus pusillus, deux espèces faciles à différencier sur la base de caractères morphologiques, tels que la taille corporelle, la forme du crâne ou les plis palataux. Deux autres marqueurs moléculaires ont été utilisés : le gène mitochondrial du cytochrome b et l’intron 7 du gène nucléaire de la chaîne bêta du fibrinogène (FGB). Nos résultats révèlent une discordance inattendue entre les gènes mitochondriaux et le gène nucléaire. Les données nucléaires confirment les identifications morphologiques puisque les trois allèles détectés chez E. gambianus sont divergents des quatorze allèles découverts chez M. pusillus. En revanche, les analyses reposant sur les gènes mitochondriaux ne soutiennent pas cette distinction taxonomique, puisque les deux espèces apparaissent polyphylétiques. Un tel conflit peut être expliqué par de multiple évènements d’introgression du génome mitochondrial de M. pusillus vers E. gambianus, ou alternativement par la persistance d’haplotypes mitochondriaux ancestraux chez les deux espèces, associée à une sélection positive sur les allèles du gène FGB chez M. pusillus. Notre cas d’étude montre que l’approche des « codes-barres ADN » ne permet pas de distinguer deux espèces de chauves-souris morphologiquement très différentes. Ainsi, nous préconisons de réaliser les identifications moléculaires à l’aide d’une approche combinant le gène mitochondrial COI avec un ou plusieurs marqueurs nucléaires.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Taxonomy, Phylogeny, Megachiroptera, Mitochondrial genome, Nuclear DNA, Topological incongruence, Interspecific hybridization, Ancestral polymorphism

Mots clés : Taxinomie, Phylogénie, Megachiroptera, Génome mitochondrial, ADN nucléaire, Incohérence topologique, Hybridation interspécifique, Polymorphisme ancestral


Plan


© 2011  Académie des sciences. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 334 - N° 7

P. 544-554 - juillet 2011 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • The role of the parenchyma sheath and PCD during the development of oil cavities in Pterodon pubescens (Leguminosae-Papilionoideae)
  • Tatiane Maria Rodrigues, Daniela Carvalho dos Santos, Silvia Rodrigues Machado
| Article suivant Article suivant
  • A new genus and new species of Philippine stick insects (Insecta: Phasmatodea) and phylogenetic considerations
  • Marco Gottardo

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.