Pathologie hépatogastroentérologique du sportif - 01/01/05
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Le développement de la pratique sportive est un fait de société. La participation croissante aux épreuves de masse (marathon, cyclosportive...) et le développement de récents concepts (épreuves combinées telles que le triathlon, raid nature...) ont engendré l'apparition d'une symptomatologie digestive considérée comme « nouvelle », spécifiquement liée à l'effort. Touchant les sportifs de tout niveau de performance, du simple amateur à l'athlète de haut niveau, cette entité fut initialement retrouvée dans les sports extrêmes et d'endurance. Relatés de manière anecdotique (Philipidés décédant à Athènes en 490 av. J.-C. d'un hypothétique coup de chaleur ou Derek Clayton vomissant à l'issue de sa victoire au marathon d'Anvers en 1969), les exemples ne manquent pas et se sont multipliés « en direct » à la faveur des nombreuses retransmissions d'événements sportifs (hospitalisation du triathlète Mark Allen lors de sa victoire à Hawaii [1988] pour « crampes épigastriques », abandon d'Oscar Sevilla, cycliste espagnol pour les mêmes raisons, dans la seizième étape du Tour de France 2002, retrait de Roland Garros pour « troubles digestifs » de Pete Sampras et Mary Pierce en 1997, etc.). Malgré la difficulté d'évaluer la prévalence exacte de ces troubles digestifs, il semblerait qu'ils puissent toucher jusqu'au quart des participants des épreuves d'endurance. Les symptômes sont décrits en fonction de la localisation de l'atteinte (manifestations oesogastriques ou coliques) et du degré de gravité représenté essentiellement par les manifestations hémorragiques (méléna, rectorragies). L'atteinte hépatique ne saurait cependant être oubliée, représentée essentiellement par l'hyperthermie d'effort et les hépatites virales. Source au minimum de contre-performance pour l'athlète (de 5 à 15 % des causes d'abandon en compétition), ils peuvent présenter certains critères de gravité et engager le pronostic vital, nécessitant alors une prise en charge médicale rapide avec une fréquence d'hospitalisation de 0,1 %.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Sportifs, Troubles digestifs, Ischémie, Troubles moteurs, Hyperthermie d'effort, Hépatites virales
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