Il est bien évident que l'adrénaline ne doit pas être utilisée pour le traitement de l'urticaire généralisée isolée, en l'absence de perturbations hémodynamiques associées. Il s'agit donc ici de défendre sa prescription (et non pas forcément son administration) dans un cadre très précis qui concerne sa place, dans un but de prévention des récidives, dans la trousse d'urgence des enfants ayant un antécédent d'urticaire généralisée par allergie alimentaire confirmée. Cette position a été celle choisie, après réflexion et analyse de la littérature, par la commission tripartite (SFAIC, ANAFORCAL, syndicats) pour la rédaction du texte « Conditions d'établissement d'un projet d'accueil individualisé en cas de risque d'urgences allergiques alimentaires » parue en 2003 dans cette revue.

It's obvious that epinephrine should not be used for the treatment of generalized urticaria without hemodynamic perturbations. However, the purpose of this discussion is to defend epinephrine prescription (and not necessarily it's administration) as possible first aid treatment in a very precise situation, which concern children with a history of generalized urticaria due to confirmed food allergy. This position was defined, after careful examination of scientific evidences in the literature, by the French "tripartite commission» and published under the title "Conditions to establish a project for individualized management at school of children at risk for food allergy emergencies» in 2003 in this journal. This paper resume the main points supporting this statement.