Évolution de la prescription de prévention secondaire chez les coronariens après revascularisation : enquête ANCOR (Analyse nationale de la prise en charge de la maladie coronaire avant et après revascularisation) - 01/01/05
pages | 6 |
Iconographies | 2 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
L'enquête ANCOR a eu pour but d'évaluer la prescription des traitements de prévention secondaire avant et après revascularisation myocardique. Elle a été réalisée entre le 1er septembre 2003 et le 1er avril 2004 auprès de 381 cardiologues libéraux et a permis d'inclure 1535 patients (âge moyen : 64 ans, 79 % d'hommes) revascularisés par angioplastie (n=1214) ou chirurgie (n=321). À distance du geste, 37 % des patients conservent un angor, le plus souvent pour des circonstances exceptionnelles (classe canadienne I). Les chiffres de pression artérielle sont supérieurs aux normes chez 38 % (49 % chez les patients connus comme hypertendus) et 27 % des fumeurs n'ont pas cessé le tabagisme. On constate une augmentation significative de la prescription des traitements de prévention secondaire par rapport à la situation ayant précédé le geste de revascularisation pour toutes les classes thérapeutiques : antiagrégants : de 63,5 à 89 % ; bêtabloquants, de 53 à 73,5 % ; statines : de 51 à 83 % ; IEC : de 27 à 39 % : nicorandil : de 14 à 21 %. Il n'y a pas de différence dans la qualité de la prise en charge médicamenteuse entre les patients dilatés et pontés. Les facteurs associés à la prescription des différentes classes sont parfois logiques (statines chez les hyperlipidémiques, IEC chez les hypertendus) et parfois peu en accord avec les recommandations (moindre prescription de bêtabloquants chez les diabétiques). Au total, la période entourant le geste de revascularisation constitue un moment privilégié pour la mise en route du traitement de fond de la maladie athéroscléreuse, mais le contrôle des facteurs de risque reste cependant souvent encore insuffisant.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
The ANCOR survey was designed to assess the evolution of the prescription of secondary prevention medications in patients undergoing myocardial revascularisation, from the preoperative period to 3-6 months post-procedure. A total of 1535 patients (mean age: 64 years, 79% men), 321 after coronary surgery and 1214 after percutaneous coronary intervention, were included. Of them 37% still described anginal symptoms (Canadian class 1 in 80% of them); 38% still had elevated blood pressure (≥140 mm HG systolic and/or ≥90 mmHg diastolic) and 27% of previous smokers still smoked after the procedure. All classes of secondary prevention medications were more often prescribed after than before intervention, antiplatelet agents (63.5 to 89%), beta-blockers (53 to 73.5%), statins (51 to 3%), ACE inhibitors (27 to 39%) and nicorandil (14 to 21%). Factors associated with the prescription of the different classes of medications were both expected (such as hypertension for ACE inhibitors or statins in hyperlipidemic patients) or unsupported by scientific evidence (less beta-blockers in diabetic patients). Overall this survey shows that myocardial revascularisation constitutes a key point in the management of patients with coronary disease, and that cardiologists consider that treatment of the atherosclerotic process is as important as the treatment of focal coronary artery stenoses.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Pontage coronaire, Angioplastie coronaire, Prévention secondaire
Keywords : Coronary surgery, Coronary angioplasty, Secondary prevention
Plan
Vol 54 - N° 4
P. 184-189 - août 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?