On mesure la résistance et la capacité électriques de la première feuille dʼun plant de maïs âgé de 14 jours. Les plantes sont cultivées à différents niveaux dʼhumidité du sol et de lʼatmosphère et soumises à lʼair calme ou agité. Chez les plantes « témoins » cultivées en air calme et avec une humidité relative (HRA) modérée (50 à 60 %), lʼamplitude de la courbe spectrométrique de bioimpédance (CSB) augmente avec la quantité dʼeau mise à la disposition des racines. Lʼair agité ou lʼHRA élevée font augmenter lʼamplitude de la CSB chez les plantes cultivées à 40 % de la capacité de rétention maximale (CRM). En revanche, ils la font diminuer chez celles cultivées à 60 % de la CRM ou en hydroponie, et ce à cause de la résistance électrique, qui diminue énormément. Lʼaction des facteurs atmosphériques étudiés est assujettie à la quantité dʼeau dans laquelle baignent les racines. Pour citer cet article : S. Laarabi et al., C. R. Biologies 328 (2005).

We have measured the electrical resistance and capacitance of the first leaf of maize aged 14 days. The plants were cultivated at different levels of soil and atmospheric humidity and submitted to quiet or agitated air. In control' plants cultivated in quiet air under moderate relative humidity (HRA) (50 to 60%), the amplitude of the spectrometric bioimpedance spectrum (CSB) increased with the quantity of water available to the roots. Agitated air or elevated HRA increased the magnitude of the CSB in plants cultivated at 40% of the maximal retention capacity (CRM) of the soil. On the other hand, the CSB decreased in plants cultivated at 60% of the CRM or in hydroponics. This was accompanied by a dramatic decrease in the electrical resistance. The action of the atmospheric factors studied depends on the quantity of water where the roots are bathing. To cite this article: S. Laarabi et al., C. R. Biologies 328 (2005).