Potentiels ventriculaires tardifs - 01/01/92
Clinique cardiologique, Professeur Robert Slama, hôpital Lariboisière, 2, rue Ambroise-Paré, 75010 Paris France
Résumé |
Le dépistage des patients à risque d'arythmies ventriculaires sévères fait appel à des méthodes invasives (explorations électrophysiologiques) ou non invasives (Holter, électrocardiogramme [ECG] d'effort, étude de la fonction ventriculaire gauche). Parmi ces dernières, la recherche de potentiels ventriculaires tardifs (PVT) s'est révélée être d'un intérêt indiscutable.
Les PVT sont des signaux électriques survenant à la fin du QRS et au début du segment ST. Ils sont de trop faible amplitude (1 à 20 μV) pour être enregistrés à la surface du corps en électrocardiologie conventionnelle. Leur enregistrement nécessite un système d'amplification et de moyennage pour atténuer le bruit ambiant.
Les PVT correspondent à l'enregistrement de l'activité électrique dans des zones de dépolarisation retardée et désynchronisée du myocarde, du fait le plus souvent de réaction de fibrose. Ces zones de conduction lente, en favorisant la formation de circuits de réentrée, peuvent être à l'origine de troubles du rythme ventriculaire. Ainsi les PVT constituent le témoin d'un substrat anatomique de troubles du rythme ventriculaire.
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