La structure hospitalière est devenue le lieu du mourir conduisant à l'émergence des soins palliatifs dont l'objet est l'humanisation de la fin de vie. Il s'agit d'une prise en charge globale du patient qui inclut la dimension psychologique. Cette contribution interroge la conception contemporaine dominante de la prise en charge psychologique dans le cadre de la fin de vie au regard du problème métapsychologique que constitue la mort. L'enseignement de la psychanalyse trouve ici sa place à considérer la mort comme « pur réel » qui se traite à partir du lieu de l'inconscient et à en dégager des incidences pour la pratique clinique.

The hospital structure has become a place to die. This leads to the emergence of palliative care whose goal is the humanization of terminal cancer. It is about an overall-care-giving including a psychological dimension. This contribution raises the problem of a contemporary and outstanding conception of the psychological undertaking within the context of the terminal cancer regarding the metapsychological problem which death represents. The teaching of psychoanalysis finds its place if we consider death as "plain reality» that is treated from where subconscious lies and if we draw conclusions from it for clinical practice.