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Allergie aux venins d'hyménoptères. Qui, comment et combien de temps désensibiliser ? - 01/01/05

Doi : 10.1016/j.allerg.2005.08.004 
J. Birnbaum a, b
a UPRES EA 3287, pathologie respiratoire liée à l'environnement, faculté de médecine, Marseille, France 
b Service pneumoallergologie, hôpital Sainte-Marguerite, 270, boulevard Sainte-Marguerite, 13009 Marseille, France 

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Résumé

Si la sensibilisation aux venins d'hyménoptères est fréquente, l'allergie est plus rare mais se retrouve chez 1 à 3 % de la population générale. Sa gravité clinique, tel le choc anaphylactique, est l'indication immédiate d'une désensibilisation. Les manifestations légères cutanéomuqueuses ne relèvent pas a priori d'une désensibilisation. La connaissance de facteurs de risque à la récidive ou à l'aggravation d'une nouvelle réaction en cas de piqûre permet d'adapter l'indication à chaque patient. Quel que soit le protocole de désensibilisation utilisé, en sachant que les protocoles rush ou ultrarush sont actuellement les plus prescrits et conseillés, des réactions secondaires sont observées. Peu de facteurs sont connus comme permettant d'identifier le patient à risque d'une mauvaise tolérance lors de la désensibilisation. Les antihistaminiques ne préviennent que les réactions locorégionales et les réactions générales minimes. Leur rôle éventuel comme agent pouvant augmenter l'efficacité de la désensibilisation les fait conseiller pendant les phases de progression des doses de venin. En dehors de certaines situations, la dose de rappel doit être au minimum de 100 μg mais parfois elle devra être de 200 μg. La durée de la désensibilisation sera au minimum de cinq ans. Elle pourra être arrêtée au bout de trois ans si le bilan biologique (tests cutanés et IgEs) est négatif et sera poursuivi au-delà de cinq ans dans certaines situations à risque.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Although sensitivity to hymenoptera venom is common, allergic reactions are relatively rare, occurring with a frequency of 1 to 3% in the general population. A decision to start immunotherapy quickly should be based on the severity of the reaction; anaphylactic shock is a certain indication. Mild reactions involving the skin and mucous membranes are not, a priori, an indication for immunotherapy. Knowing the risk for recurrence or worsening of a reaction following subsequent stings allows us to judge the need for immunotherapy in a particular patient. Whichever immunotherapy protocol is used, the most frequently recommended and most often used being the rush and rapid rush protocols, adverse reactions are not infrequent. However, there is little information that allows us to identify those patients who are at risk for such reactions. Antihistamines are only useful for treatment of local and/or regional reactions and very mild general reactions. Nevertheless, their administration during the dose-increasing phase of immunotherapy has been recommended as a means of increasing its efficacy. In most cases, booster doses should be at least 100 μg, although in some cases 200 μg should be given. The duration of immunotherapy should be at least five years. It may be terminated after three years if skin tests and serum IgE antibody assays are negative. On the other hand, it should be continued for more than five years in certain situations that carry greater risk for recurrence.

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Mots clés : Désensibilisation venins hyménoptères, Facteurs de risque, Indication, Arrêt

Keywords : Venom immunotherapy, Indications, Risk factors, Duration


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Vol 45 - N° 6

P. 489-492 - octobre 2005 Retour au numéro
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