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Flutter atrial et tachycardies atriales non fluttériennes - 01/01/98

[11-033-A-10]
Michel Chauvin : Professeur des Universités
Service de cardiologie, hôpital de Hautepierre, avenue Molière, 67098  Strasbourg cedex France
Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Cardiologie et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder

Résumé

Le flutter atrial est, avec la fibrillation atriale, une des tachycardies supraventriculaires les plus fréquentes. ll est maintenant reconnu qu'il s'agit d'une macroréentrée intra-auriculaire droite, dont la forme la plus habituelle associe une dépolarisation dans le sens antihoraire et une zone de conduction lente nécessaire à la réentrée se situant dans la partie basse du triangle de Koch. L'aspect électrocardiographique de surface est caractéristique en Dll, Dlll et VF où des ondes F d'allure festonnée sont à une fréquence généralement aux alentours de 300/min (flutter typique) ou plus rapide (flutter atypique). Le traitement curatif fait souvent appel à l'amiodarone, seule ou associée à un digitalique. Mais la stimulation auriculaire à fréquence rapide, endocavitaire ou endooesophagienne, est d'une très grande efficacité. Ce n'est que rarement qu'une cardioversion doit être pratiquée. Le traitement préventif fait appel aux mêmes drogues que celles qui sont utilisées pour prévenir la fibrillation atriale, privilégiant les médicaments antiarythmiques de la classe I. L'ablation endocavitaire par radiofréquence a pour objectif d'interdire à la boucle de dépolarisation de se produire, et devient une méthode de plus en plus efficace pour prévenir toute rechute d'un flutter récidivant.

Les autres tachycardies atriales sont dominées en fréquence par les réentrées intra-auriculaires localisées (parmi lesquelles on distingue la classique mais rare tachysystolie), les tachycardies atriales automatiques ectopiques (surtout observées chez le jeune), les tachycardies ectopiques d'origine digitalique (dont on rapproche les formes " primitives " paroxystiques à rechutes) et les tachycardies atriales polymorphes ou multifocales.

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