Grossesses survenant sous contraception orale : les leçons de l'étude GRECO - 01/01/06
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Résumé |
Objectif. – L'étude GRECO s'est intéressée à des femmes enceintes alors qu'elles prenaient une contraception orale, quelle que soit l'issue de la grossesse.
Patientes et méthodes. – L'analyse a porté sur 551 patientes recrutées prospectivement dans des services de gynécologie–obstétrique, des centres d'IVG ou de planning familial ou des consultations de gynécologie en France en 2002 et dont la grossesse évoluait depuis 12 semaines ou moins lors de la consultation d'inclusion.
Résultats. – La contraception orale utilisée lors du cycle de conception était une combinaison oestroprogestative dans 88 % des cas, un microprogestatif dans 8,7 % des cas, un macroprogestatif dans 0,9 % des cas, et un autre type de pilule dans 2,4 % des cas. Les progestatifs incriminés se répartissaient comme suit : lévonorgestrel 59,0 %, gestodène 17,2 %, désogestrel 4,7 %, acétate de noréthistérone 2,9 %, norgestimate 1,8 %, acétate de cyprotérone 2,0 %, norgestrel 1,6 %. Interrogées sur la cause potentielle de l'échec de la contraception orale, 76,9 % des femmes signalaient l'existence d'un facteur favorisant. Les oublis représentaient la cause majeure des échecs (60,8 % des échecs et 80,1 % des facteurs favorisants, 2,7±2,7 oublis), suivis par les vomissements et la diarrhée. 81,5 % des femmes ont choisi de mettre un terme à leur grossesse.
Discussion et conclusion. – L'étude GRECO malgré ses limites (recueil rétrospectif des données sur les oublis, données déclaratives) a montré que les oublis, même uniques, restaient la cause la plus importante des échecs de la contraception orale. La décision la plus fréquente est le recours à l'interruption volontaire de grossesse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objectives. – The GRECO study has collected data on pregnancies, regardless of their outcome, that occurred in women taking an oral contraceptive.
Patients and methods. – The analysis concerned 551 women prospectively recruited in services of gynaecology or obstetrics, termination of pregnancy centres, family planning centres or consultations of gynaecology in France throughout 2002 and who were 12 weeks pregnant or less.
Results. – Contraception used during the cycle of conception was an estroprogestative combination in 88% of cases, a microprogestative in 8.7%, a macroprogestative in 0.9% or another type of pill in 2.4%. Progestatives were levonorgestrel 59.0%, gestoden 17.2%, desogestrel 4.7%, norethisterone acetate 2.9%, norgestimate 1.8%, cyproterone acetate 2.0%, norgestrel 1.6%. When asked about the potential cause of the oral contraceptive failure, 76.9% of women reported events such as missed pills which were the most frequent cause of failure (60.8% of failures and 80.1% of events, 2.7±2.7 missed pills), followed by vomiting and diarrhoea. 81.5% of women chose to terminate their pregnancy.
Discussion and conclusion. – The GRECO study, despite its limitations (retrospective collection of missed pills data, declaratory data) showed that missed pills, even once, were the most common reason for oral contraceptive failure. The most frequent decision was the termination of pregnancy.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Contraception, Échec, Oublis, Grossesse
Keywords : Contraception, Failure, Missed pills, Pregnancy
Plan
Étude menée avec le soutien du laboratoire Organon (Ndlr). |
Vol 34 - N° 2
P. 120-126 - février 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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