Traitement chirurgical de l'instabilité postérieure de l'épaule - 01/01/06
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Bien moins fréquente que la variante antérieure, l'instabilité postérieure de l'épaule est rare puisqu'elle représente moins de 5 % des luxations de l'épaule. Il faut distinguer les luxations postérieures traumatiques des subluxations postérieures (ou instabilité postérieure récidivante) où les circonstances de survenue et les options thérapeutiques sont sensiblement différentes. Les lésions anatomiques postérieures peuvent se présenter sous la forme de lésions labrales isolées ou associées à un véritable décollement capsulopériosté postérieur (reverse Bankart lesion), d'une distension capsulaire fréquemment postéro-inférieure, de lésions osseuses à type de fracture ou d'érosions glénoïdiennes postérieures ou d'une lésion céphalique humérale de MacLaughlin. Ces lésions sont diversement rencontrées selon le type d'instabilité auquel on est confronté. Les luxations postérieures traumatiques résultent d'un traumatisme violent et s'accompagnent fréquemment d'une fracture-impaction céphalique. Leur traitement est dicté par la taille de l'encoche cartilagineuse et l'importance du retard diagnostique fréquemment observé dans les luxations dites invétérées. Leur traitement chirurgical fait préférentiellement appel à des gestes osseux (comblement de l'encoche, butées osseuses postérieures, ostéotomie de dérotation humérale) ou à un transfert du muscle sub-scapulaire. L'instabilité récidivante postérieure (subluxations postérieures) est une entité distincte où la notion traumatique est inconstante. Leur caractère volontaire ou reproductible et leur fréquente association à une laxité constitutionnelle nécessitent une prise en charge médicale préalable faisant appel à une rééducation adaptée. Les techniques de reconstruction chirurgicale postérieure de l'épaule ne vivent que des échecs du traitement rééducatif et relèvent essentiellement de gestes capsuloligamentaires prenant en compte une composante inférieure fréquemment associée. Plus récemment, le développement des techniques arthroscopiques a permis une meilleure compréhension pathogénique de l'instabilité récidivante postérieure et la mise au point de diverses modalités de réparations capsulolabrales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Épaule, Articulation glénohumérale, Luxation, Instabilité postérieure
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