Traitement chimiothérapique des schizophrénies - 01/01/00
service du professeur JL Venisse, centre hospitalier universitaire de Nantes, hôpital Saint-Jacques 44093 Nantes France
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Résumé |
Individualisée sous différentes entités (hébéphrénie, catatonie, délire paranoïde) il y a plus d'un siècle, puis rassemblée dans le groupe des schizophrénies, la schizophrénie demeure une affection chronique, au polymorphisme symptomatique, dont le processus pathologique engage encore l'ensemble de la trajectoire existentielle du sujet. Le panorama proposé ici se situe à un moment qui pourrait bien être la deuxième révolution chimiothérapique dans la prise en charge des schizophrènes. Après l'acquis de la neuroleptisation traditionnelle, due à des visionnaires comme Delay et Deniker [14 , 51] , s'ouvre, grâce aux neuroleptiques atypiques, l'ère d'une chimiothérapie mieux tolérée et plus efficace sur l'ensemble des symptômes schizophréniques. La synergie d'action des neuroleptiques, associés aux autres modalités thérapeutiques (accès aux habiletés sociales, insertion ou réhabilitation psychosociale, mesures psychothérapiques, etc), devrait s'en trouver renforcée, tout en favorisant la prise en compte de la qualité de vie, l'alliance thérapeutique avec les familles de malades mentaux, l'opportunité de la révélation du diagnostic, très souvent témoin, en médecine, de réels progrès thérapeutiques. Le terme de neuroleptique est encore préféré au terme d'antipsychotique, en raison de sa connotation pharmacologique qui garde sa pertinence, et de l'action purement suspensive de ces médicaments dans la maladie schizophrénique.
Plan
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