Troubles psychiques liés aux greffes d'organes - 01/01/02
Service de psychiatrie et de psychologie médicale (Professeur M Ansseau), CHU de Sart Tilman, médecin directeur de l'hôpital de jour universitaire La Clé
Jean-Pol Dozot : Assistant en psychiatrie
Jean Bertrand : Maître de conférences
Département de médecine psychosomatique, médecin directeur honoraire de l'hôpital du jour universitaire La Clé
Hôpital de jour La Clé, université de Liège, 153, boulevard de la Constitution, 4020 Liège Belgique
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Résumé |
Le patient transplanté est confronté à d'extraordinaires défis dans son vécu psychique et sa vie sociale. À la blessure narcissique causée par la maladie, s'ajoute la remise en cause de l'intégrité de l'image corporelle, provoquant diverses crises émotionnelles au cours du processus de transplantation. La vulnérabilité psychique, ainsi que les mécanismes de défenses du patient, sont profondément fragilisés dès l'annonce de la greffe, et la visée réparatrice de la greffe n'est intégrée que dans l'après-coup. Une prévalence élevée de troubles psychopathologiques est rapportée par la plupart des études rétrospectives et prospectives, même si la qualité de vie et le pronostic à long terme sont considérablement améliorés après l'opération. Selon le type d'organe greffé, plusieurs interventions psychologiques et/ou psychiatriques spécifiques peuvent être proposées aux patients et à leur entourage, afin de faciliter leurs stratégies d'adaptation face à l'aspect traumatique de la greffe.
Mots-clés : transplantation, psychopathologie, psychothérapie, traitements psychotropes, qualité de vie
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