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Tabac et psychotropes : incidences pharmacologiques et pharmacocliniques - 01/01/95

[37-811-A-40]
Rheda Joober : Interne en psychiatrie
Centre hospitalier Sainte-Anne, 1, rue Cabanis, 75014  Paris  France
Dominique Attar-Lévy : Chef de clinique assistant
Centre hospitalier Sainte-Anne, 1, rue Cabanis, 75014  Paris  France
Isabelle Amado-Boccara : Interne en psychiatrie
Centre hospitalier Sainte-Anne, 1, rue Cabanis, 75014  Paris  France
Jean-Pierre Olié : Professeur agrégé
Centre hospitalier Sainte-Anne, 1, rue Cabanis, 75014  Paris  France
Cécile Moatti : Interne en pharmacie, service du Pr Gayral
Centre hospitalier Sainte-Anne, 1, rue Cabanis, 75014  Paris  France
Article archivé , publié initialement dans le traité EMC Psychiatrie

Résumé

La prévalence du comportement tabagique est significativement plus élevée en psychiatrie qu'en population générale. Or, le tabac peut modifier les effets de certains médicaments, et cette notion n'est que très rarement prise en compte lors de la prescription d'un psychotrope.

  • Les interactions pharmacocinétiques entre nicotine, hydrocarbures polycycliques aromatiques (principaux composés de la fumée de tabac), et psychotropes résultent essentiellement de l'induction enzymatique provoquée par ces composés ; ceci se traduit généralement par une moins bonne biodisponibilité du médicament. Une diminution et a fortiori, un sevrage du tabagisme, peuvent donc entraîner une modification des concentrations plasmatiques des psychotropes et de leurs métabolites, et par voie de conséquence une modification des effets thérapeutiques et/ou secondaires de ces médicaments.
  • La nicotine interfère avec les principales voies monoaminergiques et peut ainsi sensiblement modifier la sémiologie de certaines affections en psychiatrie [22]. Ceci doit être pris en compte dans la pratique clinique quotidienne ou lors des études de recherche clinique.
  • Enfin, l'utilisation des psychotropes a été proposée dans l'aide au sevrage tabagique, soit comme traitement spécifique du syndrome de sevrage (clonidine), soit comme traitement des complications psychiques du sevrage (antidépresseur) [17, 53].

Inversement, la nicotine a été proposée comme traitement de certaines affections psychiatriques.

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