La chimiothérapie occupe une place de plus en plus importante dans le traitement du cancer bronchique, quelle que soit l'histologie et quel que soit le stade. Les doublets à base de sels de platine restent à ce jour le standard. L'arrivée de substances de nouvelle génération a conduit à l'évaluation de multiples schémas d'associations et de posologies variées entraînant, de fait, des profils de toxicité différents. De même, les thérapeutiques innovantes (anticorps monoclonaux, vaccinations etc.), associées ou non à la chimiothérapie, sont pourvoyeuses de toxicités propres actuellement bien connues. Parallèlement, le nombre croissant de femmes et de sujets âgés a permis d'isoler certaines particularités des effets secondaires chez ces patients. La connaissance de ces toxicités permet non seulement de choisir au mieux le traitement le plus adapté pour chaque situation en fonction des objectifs, mais également d'éviter des erreurs de prescription qui peuvent être dramatiques.