Pendant des années, la radiologie du coeur sans produit de contraste a été un examen indispensable en cardiologie. De petites modifications de la silhouette cardiaque emplissaient des pages et des pages de volumineux traités. Ensuite sont arrivés l'échographie, la scintigraphie, le scanner et l'imagerie par résonance magnétique (IRM), et la radiographie standard du coeur a vu son intérêt décroître d'année en année. Sa technique n'a pas changé et les renseignements simples qu'elle apporte sont toujours précieux. L'article revoit les aspects normaux mais insiste beaucoup sur les variantes du normal et les pièges. Elle donne quelques principes de base pour ne pas commettre de grossières erreurs.