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Fracture isolée de l'isthme du pancréas - 01/01/01

J.  Dubois * ,  J.  Porcheron,  M.  Lacroix,  N.  Menaoui*Correspondance et tirés à part

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Résumé

But de l'étude : À partir de quatre observations, le but de cette étude rétrospective était de montrer les avantages d'un traitement chirurgical précoce en cas de rupture canalaire pancréatique et les risques d'un traitement chirurgical trop tardif.

Patients et résultats : Quatre patients ont été opérés pour une fracture de l'isthme du pancréas. Deux patients ont été opérés dans les 48 premières heures après un examen radiologique complet et ont eu une pancréatectomie gauche avec préservation de la rate. Il n'existait ni lésion associée, ni cytostéatonécrose et l'opération a été simple. Les deux autres patients ont été traités médicalement et ont eu, par la suite, une pancréatite aiguë avec pseudokyste précoce et coulées de nécrose pancréatique. Devant l'aggravation clinique, ces patients ont été opérés au 7e et 10e jour après le traumatisme et un traitement conservateur par kystojéjunostomie a été réalisé, dans des conditions difficiles à cause de l'existence de lésions de pancréatite aiguë. Un pseudokyste pancréatique d'apparition tardive (4e et 6e mois) est survenu chez deux patients.

Conclusion : Lors d'un traumatisme pancréatique isolé, l'examen préopératoire par échographie, tomodensitométrie, cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) ou cholangiopancréatographie par résonance magnétique (CPRM) permet de suspecter une rupture canalaire. En l'absence de lésion du canal de Wirsung, un traitement médical ou un simple drainage au contact est suffisant. Lorsqu'une rupture canalaire pancréatique est suspectée ou prouvée, une laparotomie exploratrice précoce s'impose afin de réaliser une exploration complète de la glande et du canal. L'acte chirurgical est d'autant plus aisé que la laparotomie est plus précoce, avant l'apparition d'une pancréatite aiguë ou la formation d'un pseudokyste.

Mots clés  : pancréatectomie gauche ; rupture isthmique du pancréas ; traumatisme pancréatique.

Abstract

Aim of the study: Through four cases of pancreatic neck rupture, the study aim was to emphasize the advantages of an early laparotomy when there is a doubt about a canal disruption and the risks of a later surgical management.

Patients and results: Four patients were operated on for a neck disruption of the pancreas due to blunt trauma. Two patients underwent laparotomy in the first 48 hours after a radiological exploration and underwent a left pancreatectomy with spleen preservation. There were no associated injuries, no lesions of acute pancreatitis. The two other patients were, at first, medically treated and developed an acute pancreatitis with pseudocyst. They underwent laparotomy, 7 and 10 days after the trauma because of pain and hyperthermia, and a conservative treatment by cystojejunostomy was performed in difficult conditions because of the acute pancreatitis. A late pancreatic pseudocyst (4 and 6 months) occured in two patients.

Conclusion: When pancreatic trauma occurs, an exploration with echography, scanner, endoscopic retrograde cholangiopancreatography or magnetic resonance cholangiopancreatography can suggest a neck disruption and a canal rupture. When the canal is safe, a drainage close to the pancreas is sufficient. When the rupture of the canal is suspected or proved, an early laparotomy is necessary in order to investigate the pancreas and to perform the appropriate procedure. This surgery is easier before the occurence of pseudocyst and acute pancreatitis.

Mots clés  : left pancreatectomy ; pancreatic neck disruption ; pancreatic trauma.

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Vol 126 - N° 9

P. 863-868 - novembre 2001 Retour au numéro
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