Épidémiologie et génétique de la goutte - 02/09/11

Doi : 10.1016/j.lpm.2011.04.012

Thomas Bardin ^⁎ , Pascal Richette
Université Paris 7, Assistance-publique–Hôpitaux de Paris, hôpital Lariboisière, UFR médicale, 2, rue Ambroise-Paré, 75475 Paris cedex 10, France

Thomas Bardin, Université Paris 7, Assistance-publique–Hôpitaux de Paris, hôpital Lariboisière, UFR médicale, 2, rue Ambroise-Paré, 75475 Paris cedex 10, France.

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Key points

Gout affects 1–2% of adults in developed countries, where it is the most common inflammatory arthritis in men.

Epidemiological data are consistent with a rise in the prevalence of gout.

Diet and genetic predisposition seem to be the main causal factors of primary gout.

Gout and hyperuricaemia are associated with hypertension, diabetes mellitus, metabolic syndrome, and renal and cardiovascular diseases.

Genetic studies have found that variants of GLUT9 and ABCG2 were associated with urate levels.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Points essentiels

La prévalence de la goutte dans les pays développés est de 1 % à 2 %. Il s’agit donc du rhumatisme inflammatoire le plus fréquent chez l’Homme.

Les données épidémiologiques les plus récentes suggèrent une augmentation de la prévalence de la goutte.

L’alimentation et une prédisposition génétique sont vraisemblablement les facteurs les plus influents pour le développement de cette maladie.

Goutte et hyperuricémie sont associées à l’hypertension artérielle, au diabète, au syndrome métabolique, à l’insuffisance rénale et exposent à des complications cardiovasculaires.

Des variants génétiques de GLUT9 et d’ABCG2 pourraient moduler les taux d’uricémie.

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