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Sondes d’intubation et protoxyde d’azote : étude sur banc et évaluation de la pratique clinique - 04/09/11

Doi : 10.1016/j.annfar.2011.03.017 
L. Beydon , M. Gourgues, P. Talec
Pôle d’anesthésie-réanimation, CHU d’Angers, 4, rue Larrey, 49933 Angers cedex 9, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

Évaluer le risque de surgonflage des ballonnets des sondes d’intubation trachéales (BSIT) utilisés avec du protoxyde d’azote (N2O) ; identifier les erreurs de gonflage du BSIT quand ils sont gonflés sans manomètre ; sonder un panel de praticiens vis-à-vis de la prévention de ces risques.

Méthodes

Neuf modèles de BSIT ont été exposés au N2O, sur banc d’essai, à différents niveaux de concentration, de pression des voies aériennes, de diamètre trachéal, et trois diamètres de sonde. Les sur- et sous-gonflage des BSIT ont été ensuite mesurés en routine clinique dans notre bloc opératoire. Enfin, une enquête a évalué au niveau national comment le risque lié au N2O avec les BSIT était considéré.

Résultats

On retrouvait une augmentation rapide des pressions des BSIT sous N2O. Elles atteignaient des valeurs supérieures à 40cmH2O dans six sur neuf modèles de sondes testés. Seuls deux modèles (Mallinckrodt™ Hi-Lo Brandt® et Lanz®) étaient totalement insensibles à l’effet du N2O. L’enquête de pratique montrait que les surgonflages (>30cmH2O) et les sous-gonflages (<20cmH2O) étaient observés chez 50 et 31 % des patients, respectivement chez qui le BSIT avait été gonflé à sa seringue et non contrôlé par manomètre. En France, le contrôle des pressions des BSIT était inconstant (41 % des professionnels) car seulement 61 % des salles sont équipés de manomètres de contrôle.

Conclusion

Il existe une chaîne de risque liant les BSIT et le N2O. Cette étude vise à sensibiliser les utilisateurs à ces risques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Objective

To evaluate the risk of over-inflation of endotracheal tube cuffs (ETC) when used with nitrous oxide (N2O); to assess the rate of under and over-inflation of ETC when they are inflated without a manometer; to survey anesthesiologists about how they prevent these risks.

Methods

Nine types of endotracheal tube were studied on bench using various N2O concentrations; airway pressure levels and two sizes of trachea. Then, the rate and magnitude of over and under inflation pressure of ETC was assessed in our clinical practice. Finally, a national survey assessed how anesthesiologists prevented misuse of endotracheal tube with N2O.

Results

Pressure in ETC rose sharply using N2O, up to more than 40cmH2O in six over nine tube types. Only two tube types (Mallinckrodt™ Hi-Lo Brandt® and Lanz®) were immune regarding N2O. Pratice study showed that ETC over inflation (>30cmH2O) and under inflation (<20cmH2O) was observed in 50 and 31 % of patients, respectively when cuff was inflated without a manometer. In France, a minority of anesthesiologists inflated ETC with a manometer (41 %) because in 61 % of theatres only manometers were available.

Conclusion

There are risks induced by the use of N2O with tracheal tubes. This study provides data to sensitize users to these risks.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Intubation endotrachéale, Protoxyde d’azote, Dispositifs médicaux, Sécurité

Keywords : Intubation, Intratracheal, Nitrous oxide, Materials testing, Patient safety


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Vol 30 - N° 9

P. 679-684 - septembre 2011 Retour au numéro
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