Pathologie endocrinienne et grossesse (en dehors du diabète sucré) - 16/05/07
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L'association endocrinopathie et grossesse est relativement fréquente pour la pathologie thyroïdienne et heureusement rare pour des pathologies au potentiel beaucoup plus redoutable, comme par exemple le phéochromocytome. En cas d'hyperthyroïdie maternelle, des protocoles stricts de suivie reposant principalement sur l'évaluation de la thyroïde foetale par échographie permettent actuellement dans la majorité des cas la naissance d'enfants euthyroïdiens. L'hypothyroïdie n'a le plus souvent aucune influence sur la grossesse et le conceptus, pourvu qu'elle soit bien substituée, le monitoring biologique est alors essentiel. La carence en iode est un problème potentiel de santé publique en France, et pas encore résolu. Les autres endocrinopathies associées à la grossesse, hormis les prolactinomes dont la prise en charge est bien codifiée, restent rares. Leur connaissance est cependant indispensable, soit par exemple pour organiser une prise en charge ou un diagnostic prénatal en cas d'hyperplasie congénitale des surrénales, soit pour prendre les mesures qui s'imposent lorsque le pronostic vital maternel est engagé (phéochromocytome). Dans tous les cas, une prise en charge multidisciplinaire est indispensable, exigeant l'association obstétricien, endocrinologue et parfois échographiste, endocrinopédiatre, pédiatre, généticien et anesthésiste-réanimateur.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Grossesse, Endocrinopathie
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