Protéinurie - 16/05/07
Laboratoire d'immunologie, hôpital Necker-Enfants Malades, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris France
laboratoire de biochimie B, hôpital Necker-Enfants Malades, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris France
Résumé |
La protéinurie, définie comme la présence de protéines dans les urines, est la manifestation la plus commune des maladies rénales, d'origine systémique ou non, et des uropathies.
L'analyse de la protéinurie est un des examens urinaires les plus demandés au laboratoire. Une fois décelée, il est important de la caractériser de façon quantitative et qualitative afin d'en déterminer l'étiologie.
Les techniques choisies par les laboratoires d'analyse médicale pour effectuer le dosage quantitatif de la protéinurie totale sont très diverses, et il n'existe pas de méthode de référence.
Deux types de méthodes présentent une sensibilité suffisante et sont recommandées pour un dosage quantitatif en routine au laboratoire : la précipitation en milieu acide (trichloracétique ou sulfosalicylique) ou en milieu alcalin (chlorure de benzéthonium) avec détection turbidimétrique ou néphélémétrique, et la colorimétrie (rouge de pyrogallol, bleu de Coomassie, violet de pyrocatéchol).
Dans le contexte particulier de la protéinurie de Bence-Jones, les techniques de précipitation sont les plus spécifiques pour évaluer la protéinurie totale. D'autre part, seule l'électrophorèse permet, en règle générale, de quantifier la chaîne légère monoclonale isolée de façon fiable, après balayage densitométrique et intégration du pic.
L'interprétation d'une protéinurie tient compte de la nature des protéines éliminées, de son caractère permanent ou intermittent (orthostatisme par exemple), de l'importance de la quantité éliminée.
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