Contrôles particulaires et contrôles biologiques de l'air - 16/05/07
unité fonctionnelle Biologie-Sécurité-Environnement, service d'hygiène hospitalière, hôpital Edouard Herriot, place d'Arsonval, 69492 Lyon cedex 03 France
C.CLIN Sud-Est, centre hospitalier Lyon-Sud, 69495 Pierre Bénite cedex France
Résumé |
Dans les ambiances maîtrisées, la maîtrise de l'aérocontamination passe par la maîtrise de l'empoussièrement. Les performances des installations de dépoussiérage de l'air (filtration, centrifugation cyclone) sont appréciées par le comptage des particules de différentes catégories de tailles en suspension dans l'air, ce qui permet de classifier les ambiances maîtrisées en fonction de l'empoussièrement résiduel.
Le mesurage de l'aérobiocontamination est un complément indispensable lorsque le danger à prévenir est un danger lié aux micro-organismes.
Comme pour les particules, le mesurage de la biocontamination résiduelle permet de classifier le local de façon normalisée.
Les résultats des contrôles doivent être interprétés en fonction des objectifs. Tout écart par rapport aux valeurs espérées (valeurs-cibles) doit se traduire par une décision dont la nature dépend de la grandeur de l'écart observé. Les conduites à tenir doivent être préalablement définies et modulées selon que les valeurs obtenues seront des valeurs d'alerte ou des valeurs d'action.
En ce qui concerne l'environnement, il est inutile, en règle générale, de réaliser des mesurages en l'absence de dispositif ou de procédure de maîtrise. Ces derniers doivent être réservés aux points de critiques de maîtrise.
Plan
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