Schistosoma japonicum, agent de la bilharziose - 16/05/07
institut de parasitologie et de pathologie tropicales de la faculté de médecine, 3 rue Koeberlé, 67000 Strasbourg France
Résumé |
Les foyers chinois et philippin de la bilharziose à Schistosoma japonicum sont les plus actifs de cette anthropozoonose. Elle est nettement marquée par sa sévérité et dominée par une atteinte hépatosplénique précoce et grave.
Son diagnostic biologique est assuré avant tout par l'examen parasitologique direct à la mise en évidence d'oeufs de Schistosoma japonicum dans les selles et les biopsies rectales. Ce dernier prélèvement apporte une note particulière à la sensibilité de cet examen.
Cet examen direct de certitude est rarement pris en défaut, mais manque de précocité : les oeufs ne sont présents qu'à partir de la ponte des vers adultes (3e mois de la maladie). L'appréciation de la fertilité des oeufs se prête très utilement à l'évaluation de l'évolutivité et au suivi thérapeutique de la maladie.
L'examen sérologique par la détection d'anticorps et d'antigène autorise un diagnostic précoce dès la période d'invasion (3e semaine). Il adopte les techniques immunoenzymatiques plus sensibles et de plus en plus spécifiques, tout en maintenant deux techniques des plus anciennes, la réaction de décollement membranaire cercarienne (CHR) et la précipitation circum-ovulaire (COPT).
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