À l'occasion de la 11^e réunion Franco-Espagnole de médecine nucléaire, une enquête nationale a été menée en Espagne sur les études de neuroimagerie dopaminergique. Ce type d'exploration représente 1,4 % des études réalisées par un service de médecine nucléaire. Pour la plupart, il s'agit d'études des transporteurs présynaptiques de la dopamine, la principale indication étant l'établissement d'un diagnostic différentiel entre tremblement essentiel et maladie de Parkinson. Le plus souvent, ces études sont acquises par gamma-caméra à double-tête (93,9 %), avec collimateur à orifices parallèles dans 78,8 % des cas. La rétroprojection filtrée est la méthode de reconstitution la plus employée (81,8 %). La plupart de ces études sont évaluées visuellement par un ou deux médecins nucléaires et 42,4 % des centres déclarent utiliser la quantification dans leur pratique clinique quotidienne ; la moitié d'entre eux disposent de valeurs de normalité obtenues à partir de groupes témoins. Des résultats obtenus, il ressort une information fondamentale : cette technique reste dans l'ensemble peu utilisée. Néanmoins, l'augmentation observée ces dernières années semble indiquer une implantation progressive, qui découle probablement de son impact clinique.

At the occasion of the 11th France-Spain Nuclear Medicine Meeting, a national survey was conducted regarding the practice of dopaminergic neuroimaging studies. Such explorations represent 1.4% of the overall procedures performed in the nuclear medicine services. In most cases they focus on the assessment of the presynaptic transporters of dopamine, the main indication being the differential diagnosis between essential tremor and Parkinsonʼs disease. Most of the acquisitions are performed with a double-head gamma camera (92.9%) equipped with a parallel-hole collimator (78.8%). Filtered backprojection is the most common reconstruction technique (81.8%). The results are generally visually interpreted by one or two nuclear medicine physicians and quantification is routinely utilized in 42.4% of the centers; half of them have normal values obtained from groups of control patients. The fundamental result of the present survey is that this technique remains generally rarely used. However, there has been a progressive increase during the last years, likely as a consequence of its clinical impact.