Considérant la manière dont les Ehpad vivent les limites de leur capacité soignante, l’auteur observe qu’avec les patients déments comme avec les psychotiques âgés, que ces établissements reçoivent également, il n’est guère possible de distinguer ce qui est de l’ordre de la vie quotidienne ou de l’hébergement et ce qui appartient au soin. Il montre à l’aide d’un exemple clinique que c’est lorsqu’une infirmière est capable de s’interroger sur sa capacité d’être soignante avec un patient donné qu’elle s’approche le plus du soin.

Examining the way that nursing homes perceive their limits in caregiving, the author remarks that with demented residents as well as with elderly psychotic patients, it is almost impossible to distinguish between what belongs to daily life and what is actually care. A clinical illustration suggests that it is when a nurse or a team has doubts about their capacity to care for a resident that they are closest to care.