S'abonner

Méthodes du diagnostic biologique au cours des différentes manifestations de la borréliose de Lyme - 26/09/07

Doi : 10.1016/j.medmal.2006.01.019 
M.-V. Assous
Microbiologie, faculté de médecine René-Descartes, université de Paris-V, Paris, France 
Adresses actuelles: Clinical microbiology department, (Pr H. Bercovier) Hebrew University, Hadassah Medical School, Kiryat-Ein-Kerem POB 1172, 91010 Jérusalem, Israël 
Ministry of Health, Government Central Laboratories, POB 34410, 84467 Jérusalem, Israël 

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 9
Iconographies 8
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Les méthodes du diagnostic biologique doivent être discutées en fonction des formes cliniques, à cause de leur grand polymorphisme. Le travail de clarification nosologique et biologique réalisé par l'«European Concerted Action on Lyme Borreliosis» (EUCALB) est très utile, car peu d'études décrivent les résultats de cohortes incluant l'ensemble des formes cliniques de la borréliose de Lyme. Dans les Erythema migrans, la sensibilité de la sérologie est faible (20 à 50%); celle de la culture ou de la PCR autour de 50%. Dans les formes compliquées précoces, la sérologie est plus sensible (70 à 90%) avec présence concomitante d'IgM et d'IgG. La recherche des anticorps dans le LCR est d'une très grande utilité (neuroborrélioses). La sensibilité de la culture et de la PCR du LCR sont décevants (10 à 30%). Dans les arthrites et les acrodermatites chroniques atrophiantes (ACA), la sérologie en IgG est positive dans 100% des cas avec des taux très élevés; la recherche des IgM n'est positive que de 5 à 10%. Dans les arthrites, la PCR est plus sensible que la culture (50 à 70%). Dans les ACA, la sensibilité par culture varie de 20 à 60% et par PCR de 60 à 90%. Les notions de spécificité, d'exposition, de réactions croisées sont cruciales pour l'interprétation de la sérologie. Seule l'utilisation des «profils sérologiques» permet d'exploiter au mieux les résultats. Dans cette approche, l'étude de l'avidité des IgG est contributive. Le western blot sert à confirmer la spécificité des anticorps retrouvés en dépistage (Elisa).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Methods used to diagnose Lyme borreliosis (LB) vary according to clinical presentations. A very good basis to clarify this nosological and clinical entity is the study published by the “European Concerted Action on Lyme Borreliosis” (EUCALB). In fact, only few studies were performed on cohorts of patients including all clinical forms of LB. For Erythema migrans, serology sensitivity is low (20% to 50%), while the sensitivity of culture or PCR reaches 50%. In early-complicated forms, serology is more sensitive (70 to 90%) with the presence of concomitant IgG and IgM. Screening for antibodies in CSF is very useful for the diagnosis of neuroborreliosis. For this clinical form, culture or PCR sensitivity is disappointing (10 to 30%). In arthritis and acrodermatitis chronica atrophicans (ACA), IgG serology is 100% positive with very high titers; however IgM serology is only positive in 5 to 10% of the cases. In ACA, culture sensitivity ranges from 20 to 60% and PCR sensitivity from 60 to 90%. Specificity of antibodies, natural exposure to the etiologic agent, and cross-reactivity are critical for the final interpretation of serological assessment. Only the use of “serological profiles” allows the exploitation of detailed results (isotypes, intensity). In this approach, IgG avidity could be constructive. The western-blot is intended to confirm the specificity of antibodies found in screening methods (Elisa).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Avidité des anticorps, Borréliose de Lyme, Elisa, PCR, Western blot

Keywords : Elisa, IgG avidity, Lyme borreliosis, PCR, Western blot


Plan


© 2007  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 37 - N° 7-8

P. 487-495 - juillet-août 2007 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Le traitement des phases secondaires et tertiaires de la borréliose de Lyme
  • Y. Hansmann
| Article suivant Article suivant
  • Place des méthodes biologiques dans le diagnostic des différentes manifestations de la borréliose de Lyme. Quelles sont les techniques ? Quelles sont celles disponibles actuellement ?
  • S.-J. De Martino

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.