Reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire - 30/09/11
La reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire reste un des éléments essentiels de la qualité d’une reconstruction mammaire. Les patientes sont très attentives à la forme, à la couleur, à la taille de l’aréole, mais également à l’aspect et à la projection du mamelon.
Cette reconstruction doit pouvoir se faire sous anesthésie locale pour limiter le nombre de temps opératoire sous anesthésie générale. Les patientes sont très sensibles à cette possibilité.
Toutefois, dans bon nombre de cas, cette reconstruction sera effectuée sous anesthésie générale, lors de l’ultime temps de reconstruction. Ceci n’est possible que si les modifications sont peu importantes lors de ce temps opératoire. En effet, en cas de modifications de positionnement du sillon sous-mammaire ou de réduction importante de volume du sein opposé , la position de l’aréole se modifie en quelques mois. Il sera donc souhaitable de la faire dans un autre temps opératoire.
Les techniques de reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire sont utilisables en cas de mastectomie, mais également en cas de tumorectomie centrale (ou « pamectomie »), emmenant la plaque aréolo-mamelonnaire.
De nombreuses techniques ont été décrites dans la littérapture [108–114] ; elles présentent toutes des avantages et des inconvénients que nous n’évaluerons pas dans cet ouvrage. Nous allons essayer de décrire les principales que nous utilisons très régulièrement et d’autres plus anecdotiques.
Avant toute chose, il faut positionner au mieux la future plaque aréolo-mamelonnaire. Pour cela plusieurs artifices peuvent aider l’opérateur.
Plan
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