Conclusion - 07/10/11
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Les causes de la scoliose idiopathique restent actuellement méconnues. Les 20 dernières années ont été riches en progrès pour ce qui est de la compréhension de la scoliose idiopathique et de ses traitements. Le caractère tridimensionnel de la déformation scoliotique est maintenant bien établi. Les nouvelles technologies d’imagerie continuent de nous apporter des précisions sur la déformation elle-même, mais également sur son retentissement sur l’équilibre tridimensionnel du corps dans son ensemble.
Même si la fréquence des scolioses évolutives reste faible, les conséquences de l’insuffisance du dépistage et par conséquent de l’absence de prise en charge précoce sont lourdes. Ceci justifie le fait que chaque praticien amené à examiner des enfants soit capable de dépister une scoliose, ce d’autant que le simple examen clinique est suffisant et que la réalisation systématique de radiographies, irradiantes et coûteuses, n’est absolument pas justifiée.
Les évolutions les plus modernes des traitements orthopédiques et chirurgicaux n’ont pas bouleversé les grands principes qui régissent la prise en charge des scolioses idiopathiques. Les différentes techniques de rééducation n’ont pas démontré leur efficacité pour prévenir ou freiner l’évolution d’une déformation scoliotique en période de croissance. La mise en place d’un corset ne se justifie que devant une scoliose évolutive, et nécessite une prise en charge spécialisée. En revanche, l’information auprès des médecins, des enseignants, des parents et des enfants et adolescents doit être la plus large possible, car les contraintes qu’imposent ces traitements orthopédiques seront d’autant mieux acceptées que chacun en a bien compris la nécessité. Les indications des traitements chirurgicaux dépendent de multiples facteurs (importance et évolutivité de la déformation, topographie, stade de maturation osseuse, etc.) et doivent rester discutées au cas par cas au sein d’équipes spécialisées. Les instrumentations actuelles permettent d’obtenir une très bonne correction de la déformation rachidienne et ainsi de laisser des étages vertébraux libres en dessous de la zone enraidie dans de bonnes conditions mécaniques pour l’avenir. La chirurgie de la scoliose reste une chirurgie lourde, difficile, source de complications parfois dramatiques, ce qui impose une prise en charge pluridisciplinaire (chirurgiens, anesthésistes, électrophysiologistes) pour en diminuer au maximum la morbidité.
Que les patients aient été opérés ou non, il est indispensable de les rassurer quant à leur avenir, en leur expliquant bien la nécessité d’un suivi tout au long de la vie. Les intervenants médicaux doivent donc veiller à ce que le passage de la prise en charge pédiatrique à celle de l’âge adulte se fasse dans les meilleures conditions.
Nous espérons que cet ouvrage contribue à cette entreprise et apporte à chacun les réponses à ses interrogations.
© 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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