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Les crises dysautonomiques post-traumatiques en réanimation : enquête de pratique nationale française - 14/10/11

Doi : 10.1016/j.annfar.2011.06.005 
L. Bapteste a, b, , R. Carrillon a, T. Lieutaud b
a Service d’anesthésie-réanimation, hôpital neurologique Pierre-Wertheimer, groupement hospitalier Est, 59, boulevard Pinel, 69677 Bron, France 
b Service d’anesthésie-réanimation, hôpital Lyon-Sud, chemin du Grand-Revoyet, 69495 Pierre-Bénite, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les crises dysautonomiques post-traumatisme crânien ou crises neurovégétatives (CNV) sont une entité mal connue bien que rapportées depuis plus de 50 ans. Le but de l’enquête était de recueillir les connaissances et les pratiques de prise en charge, en France.

Matériel et méthodes

Un questionnaire a été soumis par courrier électronique aux réanimateurs français exerçant dans un centre hospitalo-universitaire (CHU) comportant une activité de neurochirurgie. Le questionnaire portait sur la prévalence, la physiopathologie, le diagnostic, le traitement, le pronostic des crises neurovégétatives et l’existence d’un protocole de prise en charge dans le service.

Résultats

Nous avons recueilli 52 réponses de réanimateurs travaillant dans 25 CHU différents soit un taux de participation de 40 %. Les crises neurovégétatives représentent un phénomène commun ou fréquent pour 77 % des réanimateurs. La quasi-totalité (94 %) déclare ne pas connaître précisément les mécanismes physiopathologiques liés aux CNV. Les CNV posent plus de problèmes thérapeutiques (28 %) que diagnostiques (10 %). Les réanimateurs estiment ne pas savoir si les CNV modifient le devenir de leurs patients dans 33 % des cas. Le traitement de la crise le plus souvent employé associe alpha/bêtabloquants et neuroleptiques (38 %). Le traitement préventif de la crise est le plus souvent basé sur un alpha/bêtabloquant (33 %). Seuls deux services possèdent un protocole spécifique de prise en charge.

Conclusion

Cette enquête de pratique montre que la prise en charge des CNV est principalement empirique chez les neuroréanimateurs français bien que ces dernières soient fréquentes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Introduction

The dysautonomic crises (DC) after traumatic brain injury are an unknown syndrome whereas the first case was described more than 50 years ago. This work aimed to collect their support modalities in French neuro-intensive cares units.

Material and methods

French medical doctors, working in neuro-intensive care unit, were questioned by mail. The questionnaire developed point of prevalence, physiopathology, diagnosis, treatment, prognostic of DC and the existence of a support protocol in the department.

Results

There were 52 replies (40%) of 25 different hospitals. The DC were common or frequent for 77% of intensivists. The large majority (94%) reported a lack of knowledge about the physiopathology of the DC. The DC presented more often a therapeutic problem (28%) than a diagnostic problem (10%). The intensivists didn’t know if the DC impacted on the prognostic of the patients (33%). The preferred treatment for the DC was an association of alpha/beta blockers and neuroleptics (38%). The more used preventive treatment was alpha/beta blockers (33%). Only two departments had a support protocol.

Conclusion

Although DC were a common complication in neuro-intensive care unit, their support seems mainly empirical.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Dysautonomie, Crise neurovégétative, Traumatisme crânien, Enquête de pratique

Keywords : Traumatic brain injury, Dysautonomia, Paroxysmal sympathetic hyperactivity, Practice assessment


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Vol 30 - N° 10

P. 755-757 - octobre 2011 Retour au numéro
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