L’activité sportive chez un jeune en surpoids : une prescription ? - 15/10/11
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Résumé |
Dans le cadre d’une prise en charge de l’obésité, proposer aux jeunes en surpoids de faire plus d’activité physique semble pertinent, pourtant cela n’est pas sans obstacle. Fragilisé par les moqueries, le sport est souvent synonyme de souffrance physique et morale. C’est pourquoi, il est nécessaire de porter une attention particulière à leurs ressentis. En fuyant l’activité, ils cherchent à se protéger du regard des autres qui est devenu pour eux le miroir accusateur de leur différence, générant ainsi beaucoup d’angoisse. En tant que psychologue et enseignant en activité physique adaptée nous travaillons en continuité, notamment lors de nos séances d’éducation thérapeutique. Ainsi les pratiques sportives proposées sont reprises dans le cadre du groupe de parole. L’expression de leurs difficultés présentes ou passées contribue alors à une certaine distanciation. La reprise d’activité physique doit être associée à des notions de jeu, de plaisir, de rencontre avec autrui et de bien-être. L’accompagnement est gradué en fonction du niveau de difficultés en vue d’une intégration progressive dans une association sportive. Un suivi psychologique s’avère souvent bénéfique. Par ailleurs, les parents culpabilisés ont le sentiment d’être montré du doigt. Les difficultés qu’ils ont à impliquer leur enfant dans une pratique physique régulière fait écho à leurs propres angoisses. Il est donc important de le prendre en compte afin de ne pas renforcer leur sentiment d’échec. En proposant un espace de parole et en respectant les défenses de chacun, l’activité physique devient alors un choix et une source d’épanouissement personnel.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
As far as taking care of obese people is concerned, advising young overweight children to do more exercise seems to be relevent. And yet some problems emerge. People associate sport with mockery and it often rhymes with physical and moral suffering. That’s why it’s necessary to pay attention to children’s feelings about it. When they try to avoid sport, they think they protect themselves from the other, who has ultimately become the prosecution, blaming them for their difference. That can create a lot of frustration. As psychologists and teachers in the adapted physical activity area, we work as a group, especially during our therapy session. Then, the physical activities that we propose are talked about in therapy. They can look at it from the outside as they are expressing their difficulties, from previous or present experiences. Sport must be associated with game, pleasure, self-satisfaction and most of all with the communication with the other. They’re accompanied according to their need and we aim at integrating them progressively in a sports association. Besides, a psychological support often proves itself required and beneficial. Moreover, guilty parents feel like they are being judged. Their inability to encourage their child to do any sport echoes their own fear. So we must take their feelings into account so they don’t feel even less capable and more guilty. Offering to verbalise their problems and respecting everyone’s feelings make them consider they have a choice, and it enables them to realize that sport can be a source of personal achievement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Obésité, Éducation thérapeutique, Activité physique
Keywords : Obesity, Patient education, Physical activity
Plan
Vol 24 - N° 5
P. 266-271 - octobre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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