Contamination fongique des habitations : bilan de 10 années d'analyses - 30/10/07
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Résumé |
But de l'étude |
À partir des données du laboratoire de microbiologie de l'environnement nous avons voulu décrire les flores fongiques isolées des habitations de personnes présentant des symptômes cliniques pouvant être associés à la présence de moisissures.
Patients et méthodes |
À partir des données du laboratoire nous proposons une étude rétrospective et descriptive de la contamination fongique de certaines habitations. Plusieurs techniques ont été utilisées pour mettre en évidence les moisissures de l'environnement : écouvillonnage des surfaces, empreinte gélosée, prélèvement direct avec un ruban adhésif, prélèvement de poussière de maison. Nous avons établi la liste des moisissures les plus fréquemment rencontrées et étudié le rendement de la technique d'observation directe (ruban adhésif) et des techniques de mise en culture pour caractériser la mycoflore des habitations.
Résultats |
Trois cent trente-huit prélèvements réalisés dans 61 domiciles entre 1996 et 2006 ont été étudiés. Trente-huit genres fongiques ont été identifiés au total, soit 9,2 genres différents par habitation en moyenne. Les genres les plus souvent identifiés sont Cladosporium sp. (présent dans 88 % des logements étudiés), Aspergillus sp. (82 %) et Penicillium sp. (78 %). Nous montrons que les techniques utilisées sont complémentaires et l'association de plusieurs sites de prélèvement (poussière, terre, surface) augmente le nombre des genres fongiques différents isolés dans chaque habitation.
Conclusion |
De nombreux prélèvements associant des techniques différentes sur des sites différents sont nécessaires pour caractériser la mycoflore d'une habitation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Purpose of the study |
From the data of the microbiology environment laboratory, we wanted to describe the fungic flora isolated from the residence of people presenting clinical symptoms which could be associated to the presence of moulds.
Material and methods |
From the data of the laboratory we propose a retrospective and descriptive study of the residence fungic contamination. Several techniques were used to highlight the moulds of the environment: cleaning surfaces, gelose print, direct taking away with an adhesive tape, house dust collecting. We listed the moulds most frequently met and studied the output of the technique to characterize the mycoflore dwellings: direct observation (adhesive tape) or culture techniques.
Results |
Three hundred and thirty-eight samples carried out in 61 houses between 1996 and 2006 were studied. A total of 38 fungic species were identified, that means an average ratio of 9.2 different kinds per dwelling. The most often identified species were Cladosporium sp. (present in 88% of the studied residences), Aspergillus sp. (82%) and Penicillium sp. (78%). We show that the techniques used are complementary and the association of several collecting sites of dust, ground or surface increases the number of different fungic species isolated in each house.
Conclusion |
A lot of dust collect samples associated with several techniques on several sites have to be used to characterize the whole mycoflore of a residence.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Mycoflore, Habitation, Moisissures, Environnement, Allergie
Keywords : Mycoflora, Residence, Mould, Environment, Allergy
Plan
Vol 47 - N° 6
P. 402-408 - octobre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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