Luxations carpométacarpiennes fraîches des doigts longs. Étude à propos de 100 cas - 05/11/11
, G. Mezzadri, I. Yzem, F. Plotard, G. Herzberg| pages | 7 |
| Iconographies | 8 |
| Vidéos | 0 |
| Autres | 0 |
Résumé |
Objectifs |
Les auteurs analysent les résultats cliniques et radiologiques des luxations carpométacarpiennes (LCMC), prises en charge en urgence entre 2002 et 2009. Ils précisent les mécanismes de survenue et les pièges du diagnostic, et discutent les choix thérapeutiques.
Méthodes |
Une étude rétrospective a été menée sur 100 dossiers. Le mécanisme lésionnel était un coup de poing dans 56 % des cas. La lésion concernait uniquement le cinquième rayon dans 51 % des cas. Il existait des fractures associées dans 88 % des cas. Tous les patients ont été traités chirurgicalement soit par brochage percutané (60 %), soit par stabilisation à ciel ouvert (40 %). Le recul moyen était de cinq mois. Les critères recherchés sur les dernières radiographies étaient la réduction anatomique des luxations, la consolidation et la réduction des fractures. L’évaluation clinique portait sur la douleur, l’enroulement des doigts et la force subjective.
Résultats |
Les radiographies étaient satisfaisantes dans 68 % des cas. Les résultats imparfaits (subluxation résiduelle, fracture incomplètement réduite), étaient deux fois plus importants lorsque le traitement avait été réalisé en percutané. À la dernière consultation, 81 % des patients ne présentaient aucune douleur et avaient un enroulement complet des doigts. Seize pour cent gardaient une douleur au serrage de la poigne.
Conclusions |
Les LCMC ne sont pas aussi rares que le suggère la littérature. La précocité du diagnostic et le traitement en urgence sont des éléments essentiels du pronostic. Les indications de scanner doivent être élargies pour dépister l’ensemble des lésions. La réduction à ciel ouvert, en permettant le traitement de toutes les fractures associées, doit être privilégiée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objectives |
The authors report clinical and radiological results of carpometacarpal dislocations treated in emergency over a period of 7 years (2002–2009). Mechanisms of injury and diagnosis pitfalls are specified, and treatment options are discussed.
Methods |
A retrospective study of 100 carpometacarpal dislocations was performed. Most commonly trauma was a punch (56%). In half the cases, lesions were located only within the fifth ray. Carpal or metacarpal fractures were associated in a majority of cases (88%). Surgical treatment was carried out in all cases either by closed reduction and percutaneous pinning (60%), or by open reduction and internal fixation (40%). The mean follow-up was 5 months. Anatomic reduction of dislocation, consolidation and reduction of associated fractures were analysed on the last follow-up x-rays. Evaluation tools were pain score, range of motion and grip strength.
Results |
Radiological criteria were satisfactory in 68% of cases. Non-satisfactory X ray criteria were mainly associated with closed reduction and percutaneous pinning. At final follow up, 81% of the patients were pain-free and had recovered complete range of motion. In 16% of patients pain was only found during grip strength test.
Conclusions |
Carpometacarpal luxations are not as rare as suggested by literature. Early diagnosis and treatment are essential for the prognosis. Increasing indications of a scan enable better analysis by identifying all injuries. Open reduction by which allows the treatment of all associated injuries must be promoted.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Luxation carpo-métacarpienne, Fracture de l’hamatum
Keywords : Carpometacarpal dislocation, Hamatum’s fracture
Plan
Vol 30 - N° 5
P. 333-339 - octobre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?
