Given the non competition of miscanthus with food and animal feed, this lignocellulosic species has attracted attention as a possible biofuel resource. However, sustainability of ethanol production from lignocelluloses biomass would imply reduction in the consumption of chemicals and/or energetic means, but also valorization of the lignocellulosic by-product remaining from enzymatic saccharification. Introduction of these by-products into a cementitious matrix could be used in manufacturing a lightweight composite. Miscanthus biomass was submitted to chemical pretreatments followed by saccharification using an enzymatic cocktail. Residues from saccharification were then mixed with a cementitious matrix. Given their mechanical properties and a good adherence between cement and by-product, the hardened materials could be used. However, the delay in the beginning of setting time is too long, which prevents the direct use of by-product into cementitious matrix. Preliminary experiments using a setting accelerator in the cementitious matrix permitted significant reduction in the setting time delay.

L’utilisation de miscanthus comme ressource potentielle pour la production de bioéthanol présente un intérêt, car cette espèce lignocellulosique n’est pas utilisée dans le domaine de l’alimentation humaine ou animale. Cependant, le maintien de cette production dans le temps exigerait une forte réduction de la consommation de produits chimiques et/ou des dépenses énergiques, mais aussi la valorisation des coproduits générés lors de la saccharification enzymatique de la biomasse aérienne. L’incorporation de ces derniers dans une matrice cimentaire, directement après la saccharification, afin d’élaborer un matériau composite allégé a été étudiée. À l’état durci, les matériaux présentent de bonnes propriétés mécaniques et une bonne adhérence entre le ciment et les coproduits. Toutefois, le retard du temps de début de prise est trop important, ce qui empêche une utilisation directe de ces coproduits. Des essais préliminaires, basés sur l’utilisation d’un accélérateur de prise, ont montré que ce retard pouvait être réduit.