Table des matières

Maladie de Dupuytren : Dupuytren’s disease - 18/11/11

Doi : 10.1016/B978-2-294-71534-1.00005-0 
C. Leclercq 1
1 Institut de la Main, 6, square Jouvenet, 75016 Paris, France. 

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L'accès au texte intégral de ce chapitre nécessite l'achat du livre ou l'achat du chapitre.

pages 18
Iconographies 15
Vidéos 0
Autres 0

Mots clés :Maladie de Dupuytren. – : Aponévrotomie. – : Aponévrectomie. – : Dermo-fasciectomie. – : Récidive. : 
Key words:Dupuytren’s disease. – : Fasciotomy. – : Fasciectomy. – : Dermo-fasciectomy. – : Recurrence. : 

Résumé

Bien connue depuis la description qu’en fit le Baron Dupuytren en 1831, la maladie éponyme est une affection fibro-proliférative intéressant l’aponévrose palmaire et digitale pouvant aboutir à une rétraction en flexion des doigts. Elle est relativement fréquente en Europe du Nord, et particulièrement en Scandinavie, où sa prévalence est estimée à 3 à 6 % de la population générale.

En dépit d’innombrables travaux de recherche, son origine et son mécanisme d’action demeurent mal connus. Ses manifestations cliniques sont excessivement variables d’un patient à l’autre.

Son traitement, qui a subi de profondes modifications au fil des siècles, reste très controversé. Initialement limité à une simple section des brides (aponévrotomie) au temps du Baron, il a progressivement évolué vers une excision (aponévrectomie) de plus en plus radicale, par crainte de la récidive. Puis dans les années 1960, on est revenu à une aponévrectomie limitée aux tissus atteints. Cette technique, qui reste de loin la plus utilisée, impose une excellente connaissance de l’anatomie pathologique de la maladie, une planification rigoureuse et une dissection minutieuse.

Depuis une vingtaine d’années, des techniques moins invasives sont réapparues : aponévrectomie segmentaire, aponévrotomie à l’aiguille et, tout récemment, aponévrotomie enzymatique par injection.

La récidive est fréquente, survenant dans plus de 60 % des cas à long terme. Elle ne dépend pas seulement de la technique utilisée, mais surtout d’un certain nombre de facteurs de risques, dont le jeune âge de début et le caractère familial de la maladie. Chez les patients à risque, on a tendance à utiliser des techniques plus invasives de type dermo-fasciectomie.

Abstract – Dupuytren’s disease

Dupuytren’s disease, first described by Guillaume Dupuytren in 1831, is a fibro-proliferative disease of the palmar and digital aponeurosis eventually leading to a flexion contracture of the involved fingers. Its prevalence is high in northern Europe, especially in Scandinavia, where it is estimated to involve 3 to 6% of the general population.

Despite extensive research, its origin and mechanism of action remain unclear.

Its treatment remains controversial. Initially limited to a mere division of the cords (fasciotomy) at the time of Dupuytren, it has evolved to excision procedures (fasciectomy) which became more and more radical in the hope to prevent recurrences. Since the 1960’s, fasciectomy limited to the affected tissues has become the standard procedure. It is a demanding technique, requiring a thorough knowledge of the patho-anatomy of the disease.

Less invasive techniques have regained popularity more recently: segmental fasciectomy, needle fasciotomy, and very recently enzymatic fasciotomy.

Recurrence is frequent, affecting over 60% of patients in the long term. It is only in part related to the type of treatment applied, but more importantly to a number of individual risk factors such as the young age at setting, and a family history of Dupuytren’s disease. In those patients with a greater risk of recurrence, more invasive procedures (dermo-fasciectomy) may be preferable.

Plan



© 2011  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Article précédent Article précédent
  • Fractures récentes et anciennes de l’articulation de Lisfranc : Acute and chronic injuries of the Lisfranc joint
  • C. Maynou
| Article suivant Article suivant
  • Quelle est la place du resurfacement et des arthroplasties totales à grosse tête métal-métal de la hanche en 2011? : What is the role of hip resurfacing and large diameter head metal-metal hip arthroplasty in 2011 ?
  • M. Lavigne

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L'accès au texte intégral de ce chapitre nécessite l'achat du livre ou l'achat du chapitre.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à ce produit ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.