More than 50% of all cancer sufferers suffer from sexual problems. This can be a major issue for them, but is one which is often not dealt with appropriately. Both patients and professionals are reluctant to bring up the topic. The patients are embarrassed, and feel it may be seen as trivial compared to survival. Professionals may also be embarrassed, and may be unsure how to deal with sexual issues should they be discussed. Professionals may also have biased and judgmental attitudes to sex and sexuality, particularly in relation to age and sexual orientation, which interferes with their patient care. Research has shown that patients wish their doctors to discuss sexuality with them, and if mentioned at an early stage in the cancer journey, then the sexual outcomes may be better. There are also practical barriers to open discussion of sex with these patients, such as lack of time and opportunity in relation to the overwhelming issues that have to be faced in relation to the cancer. Sexual counselors with no clinical background would also benefit from some knowledge of cancer and its treatments in order to understand the physical impact of the disease. Improved professional education and increased awareness of sexual issues and modes of treatment coupled with the provision of early information to the patients should greatly improve patient care.

Plus de la moitié des personnes atteintes de cancer souffrent de problèmes sexuels. Bien que les patients y attachent beaucoup d'importance, cette question est rarement traitée de façon appropriée. Les patients et les professionnels n'abordent le sujet qu'avec réticence. Les patients se sentent gênés, et pensent que leurs problèmes peuvent être perçus comme insignifiants dans la mesure où leur pronostic vital est en jeu. Les professionnels peuvent également se sentir mal à l'aise, et ne pas savoir comment traiter les questions d'ordre sexuel. Ils peuvent également avoir des attitudes et des jugements biaisés lorsqu'il s'agit de sexe et de sexualité, en particulier, en ce qui concerne l'âge et l'orientation sexuelle, qui interfèrent avec les soins donnés aux malades. Les études montrent que les patients souhaitent discuter de sexualité avec leurs médecins. Le fait d'aborder la question lors de la phase initiale de la maladie peut permettre de mieux régler les problèmes d'ordre sexuel. En outre, certaines contraintes pratiques peuvent nuire à la discussion ouverte sur la sexualité avec ces patients, telles que le manque de temps et d'opportunités, en raison du nombre considérable de points à aborder concernant le cancer. Il faudrait également fournir aux conseillers sexuels qui ne possèdent aucunes connaissances cliniques des informations relatives au cancer et à ses traitements afin qu'ils comprennent les impacts physiques de la maladie. Les soins donnés aux malades pourraient être bien meilleurs si l'on améliorait l'éducation professionnelle, si l'on augmentait la sensibilisation liée à la sexualité et aux modalités de traitement et si l'on informait les patients plus tôt.

Más del 50% de las personas que padecen cáncer, presentan problemas sexuales. A pesar de que los pacientes le dan mucha importancia, éste asunto está raramente tratado de una manera apropiada. Los pacientes y los profesionales abordan el tema con reticencia. Los pacientes se sienten cohibidos y piensan que sus problemas pueden ser apercibidos como insignificantes en la medida en que su pronóstico vital está en juego. Los profesionales pueden igualmente sentirse incómodos, y no saber como tratar las cuestiones sexuales. También pueden sentirse imparciales y enjuiciar lo concierniente al sexo y a la sexualidad, en particular en lo referente a la orientación sexual, lo que influye en los cuidados dados a los enfermos. Los estudios muestran que los pacientes desean hablar de sexualidad con sus médicos. El hecho de abordar el tema en la fase inicial de la enfermedad puede permitirles solucionar mejor sus problemas de tipo sexual. Existen además otras barreras que impiden plantear el tema del sexo abiertamente con los pacientes, entre ellas, la falta de tiempo y de oportunidades, dado los numerosos aspectos a tener en cuenta al abordar el tema del cáncer. Sería conveniente formar en éste área a los consejeros sexuales que no tienen conocimientos ni experiencia clínica en los temas concernientes al cáncer y a su tratamiento, con el fin de que comprendan las repercusiones físicas de la enfermedad. Los cuidados impartidos a éstos pacientes, podrían mejorarse si se mejorase la educación profesional, se augmentase la sensibilización concerniente a la sexualidad, a las modalidades de tratamiento y además se complementase con una temprana información a los pacientes.