Genetics and taxonomy of Chilean smooth-shelled mussels, Mytilus spp. (Bivalvia: Mytilidae) - 05/01/12
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Abstract |
It has been previously established that native smooth-shelled mussels in southern South America possess close evolutionary affinities with Northern-Hemisphere Mytilus edulis L. 1758 (McDonald et al. (1991) [5 ]). This result has since been challenged by authors claiming that Chilean mussels should be considered a local subspecies of M. galloprovincialis Lmk. 1819. Moreover, morphological, physiological, ecotoxicological and molecular genetic studies on Chilean smooth-shelled mussels still frequently refer to ‘M. chilensis’ Hupé 1854, even though the previous discovery of alien M. galloprovincialis and considerable heterogeneity in shell morphology among samples collected along the Chilean shores raise concerns that different Mytilus spp. species might have been included under ‘M. chilensis’. Here we reviewed the molecular and morphological data available on smooth-shelled mussels from Chile in an attempt to clarify both their genetic composition and their taxonomic status. Using multivariate analysis on sample×allozyme-frequency matrices, we confirmed the widespread occurrence of the Southern-Hemisphere form of M. edulis along the shores from the North Patagonia region of Chile to the southern tip of the South American continent. The populations sampled in southern central Chile showed some evidence of slight introgression from Southern-Hemisphere M. galloprovincialis. Morphological characterization of a sample from Dichato in southern central Chile was consistent with its previous genetic identification as Mediterranean M. galloprovincialis. The occurrence of Southern-Hemisphere M. galloprovincialis in Punta Arenas at the southern tip of the South American continent was also reported. Southern-Hemisphere M. edulis, including native Chilean smooth-shelled Mytilus, should be assigned subspecific rank and named M. edulis platensis d’Orbigny 1846.
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Il a été établi antérieurement que les moules à coquille lisse natives d’Amérique du Sud ont des affinités évolutives étroites avec Mytilus edulis L. 1758 de l’hémisphère Nord (McDonald et al. (1991) [5 ]). Ce résultat a depuis été contesté, certains auteurs proposant que les moules chiliennes soient considérées comme une sous-espèce endémique de M. galloprovincialis Lmk. 1819. De plus, des études morphologiques, physiologiques, écotoxicologiques et de génétique moléculaire sur les moules à coquille lisse chiliennes se réfèrent régulièrement au nom d’espèce ‘M. chilensis’ Hupé 1854, bien que la découverte de M. galloprovincialis introduites, ainsi que la forte variabilité morphologique observée entre échantillons collectés le long des côtes chiliennes, suggèrent qu’un mélange d’espèces différentes soient ainsi désignées sous le terme ‘M. chilensis’. Nous avons ici réalisé une synthèse des données morphologiques et génétiques disponibles chez les moules chiliennes afin de clarifier leur composition génétique et leur statut taxinomique. À l’aide d’analyses multivariées de matrices de fréquences allozymiques par échantillon, nous confirmons la présence de la forme australe de M. edulis le long des côtes chiliennes, de la partie centrale méridionale du Chili jusqu’à la pointe sud de l’Amérique du Sud. Les populations échantillonnées dans la partie centrale méridionale du Chili montrent des traces d’introgression par la forme australe de M. galloprovincialis. Par ailleurs, la caractérisation morphologique d’un échantillon de Dichato (sud de la partie centrale du Chili) est en accord avec son identification moléculaire comme la forme méditerranéenne de M. galloprovincialis. La présence de la forme australe de M. galloprovincialis à Punta Arenas à l’extrémité sud du continent sud-américain est rapportée ici pour la première fois. La forme australe de M. edulis, qui inclut les moules à coquille lisse natives des côtes chiliennes, mérite le rang de sous-espèce et doit être désignée sous le nom M. edulis platensis d’Orbigny 1846.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Molecular genotyping, Morphometrics, Invasive species, Mytilus edulis platensis, Mytilus galloprovincialis
Mots clés : Génotypage moléculaire, Morphométrie, Espèce envahissante, Mytilus edulis platensis, Mytilus galloprovincialis
Plan
Vol 335 - N° 1
P. 51-61 - janvier 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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